Avoir des parents célèbres, qui ont réussis dans leur vie, apprécieriez-vous cela ? Avoir la fierté d’être l’enfant né du sang de ces deux êtres, pouvoir lever la tête haute dans la rue en pensant à eux, se faire reconnaître dans la rue et profiter de leur richesse. Tout cela à l’air magique pour bien d’entre vous et pourtant, beaucoup d’entre vous se rendent déjà compte du côté horrible de la chose.

J’ai presque toujours vécu sans mes parents, enfin, par-là, je veux dire que je ne les voyais quasiment pas, même quand ils étaient là. La seule personne que je pouvais considérer comme une mère à l’époque était la bonne de la maison qui s’occupait de moi. C’était une vieille femme très gentille qui s’occupait de moi du mieux qu’elle pouvait. Elle venait toujours me cherche après l’école avec un grand sourire sur les lèvres, un goûter dans les mains.

Il y avait également une autre personne importante dans ma vie à cette époque, c’était Yayoi. La connaissant depuis tout petit, sur les bancs de l’école maternelle, elle avait toujours pansé mes blessures quand je me battais contre les autres garçons. C’était une super amie, que je ne quittais jamais.

Puis du jour au lendemain, ma mère, revenue quelques mois au Japon après avoir joué le premier rôle dans une production hollywoodienne, décida de prendre mon éducation en main. M’inscrivant à de nombreux castings et me faisant prendre des cours de théâtre, je du assez vite m’adapter à un emploi du temps extrêmement dur pour un enfant de mon âge, ne pouvant que très peu voir les personnes à qui je tenais. Elle voulait faire de moi un enfant aussi brillant qu’eux, qui puisse lui aussi accéder aux hautes sphères de la société. Le temps qu’elle reparte pour le tournage d’un nouveau film, je me retrouvais avec un agent qui s’occupait de mes tournages. Et tout cela ne dérangea personne, le public m’acclamait comme un enfant prodige et ne s’indignait pas de ma situation, étant obligé à sourire devant la caméra. C’est ainsi que j’ai développé la personnalité que j’ai aujourd’hui.

Au fur et à mesure des années, j’ai finis par m’habituer à cette vie, ayant pu reprendre un rythme plus normal, étant revenu proche de Yayoi, la vieille servante, elle, ayant prise sa retraite. La jeune fille était ainsi ma seule amie, enfin, la seule que je pouvais considérer comme telle, qui connaissait celui que j’étais réellement.

Mais durant la fin de la deuxième année de collège, de nouveaux problèmes apparurent, celle de l’orientation. Mes parents me forçant à choisir une université de prestige à la fin de l’année suivante, je tentais de m’y opposer du mieux que je pouvais, malheureusement seul pour cela. Je rêvais d’écrire simplement et de me faire éditer par mes propres moyens, sans eux, sans avoir à devenir quelqu’un d’exceptionnel, mais il ne le concevait pas. Leur fils se devait d’être parfait, d’être au-dessus des autres. J’ai bien tenté de fuguer mais la police ayant vite fait de me retrouver, je dû laisser tomber cette éventualité.

Et comme pour rajouter une nouvelle flèche dans mon cœur, Yayoi pris la décision de me déclarer ses sentiments, que, même si je les partageais, était impossible à accepter, étant incapable de lui offrir la joie d’une relation avec mes problèmes. Ce fut un choix dur pour moi, mais je ne pus faire autrement.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, continuant à alterner entre tournage, doublage et école, je ne peux supporter ce garçon, Hana. Oui, toi, mon pauvre, tu vas souffrir.

Toujours habillée d’un kimono auquel est attaché le fourreau de son sabre, Kyou est une mercenaire depuis plus de trois cent ans, accomplissant depuis tout ce temps des travaux contre récompense. Elle a d’après les rumeurs déjà voyagé dans tout Celestia mais également sur la totalité de la surface de Momo et de la Terre. C'est une combattante aguerrie qui fait valoir par dessus tout les valeurs que sont l'honneur et le respect. Aller à leur encontre résulte souvent d'une tentative d'assassinat.