Spécialité Spirituelle: Aura spirituelle
Description: La façon d'utiliser la magie spirituelle d'Ayumu est la plus basique que l'on puisse faire, accessible à tous les exorcistes débutant en magique. En effet, il peut recouvrir n'importe quelle partie son corps de magie spirituelle qui se manifeste sous la forme d'une légère aura bleutée. Cela lui permet ainsi de tout simplement faire des dégâts à l'aide de simples coups sur des utilisateurs de magie démoniaque.

Spécialité inclassable : Vision morbide
Description: Ayumu est doté d'un pouvoir qu'on peut dire assez unique. En effet, le jeune homme est capable de voir les esprits des défunts restés sur Terre, autrement dits fantômes, sensés être invisible pour le commun des mortels. Cet habilité lui permet ainsi de pouvoir converser facilement avec les morts pour les exorciser et les envoyer dans l'autre monde une fois leurs dernières volontés accomplies.

Arme : Le jeune homme possède une blague qui amplifie ses pouvoirs d'interaction avec les fantômes. En effet, sans celle-ci, il pourra toujours les voir mais sera incapable de communiquer avec eux. C'est pour cela qu'il la porte constamment avec lui.

J’imagine que je dois commencer par parler de ma famille, n’est-ce pas ? Pour faire simple, je suis le fils d’un couple assez célèbre d’exorcistes traqueurs, Yuta et Shinaa Maeda, qui ont enfantés ma sœur jumelle et moi par accident lors d’une soirée où ils avaient un peu picolés et ont couchés sans se protéger. Ma mère, ne se sentant pas capable d’avorter, a pris une pause dans son travail le temps de sa grossesse pour pouvoir nous mettre au monde sans problème, ce qui arriva au bout de neuf mois. Nous naquîmes ainsi sous le regard heureux de mes parents, au final assez content d’avoir eu des enfants. Ce ne fut cependant pas ce qui les poussa à s’occuper de nous car à peine un an après notre naissance, ils commencèrent à se faire de plus en plus absents, nous confiant à différentes nourrices au fil du temps. Ils ne se sont absolument pas chargés de notre éducation et venaient nous rendre visite seulement quand ils revenaient au pays, c’est-à-dire une à deux fois par an. Mais je ne leur en veux pas vraiment pour ça, ça m’a au moins appris à vite savoir se débrouiller seul pour pouvoir gérer mon indépendance. Car oui, une fois nos douze ans passés, ils ont estimés qu’une nourrice n’était plus nécessaire et que nous pouvions tous les deux vivre dans leur maison à Shibasaki sans l’aide de personne. Parents irresponsable, ouais, mais au final tout s’est bien passé, on s’est vite mis d’accord sur la répartition des tâches et comment mettre en place notre vie à deux. Tout s’est passé impec’, sans accroc. Bon, pour moi, ça a été un peu le bordel à cette époque quand j’ai découvert mon pouvoir et que j’ai commencé à voir tous ses fantômes. Ça m’a foutu la trouille pendant des nuits et m’empêchait de dormir. Mais j’m’y suis vite fait et la vie a continué son cours tranquillement. Ah oui, il y a aussi un gardien qu'à voulu se lier à moi mais ça me plaisait pas donc j'ai refusé. Pas très malin, je sais, mais bon.

A mes quatorze ans, j’ai rejoint l’Académie avec un grand A, celle qui forme les futurs traqueurs professionnels. Pas par motivation pour le futur ou quoi que ce soit mais juste par impression de choisir la voie de facilité qui me semblait sympa. La seule chose dans laquelle j’excellais, c’était la maîtrise de mon pouvoir et ça m’a du coup bien servi là-bas. Ma sœur, de son côté, a rejoint un lycée plus classique dans le but de devenir coiffeuse. Elle n’aura cependant pas l’occasion de le devenir à cause d’un accident de scooter qui la réduira à l’état de légume pour des années, en attendant qu’un médecin assez compétent en magie de soin puisse faire quelque chose.

Pendant ce temps, j’ai fait la rencontre de ma petite amie à l’académie, ma petite Ayano d’amour. Elle était dans la même classe que moi à l’époque et était la fille de notre professeur principal, un dénommé Mashiro. Cependant, elle a perdu celui-ci dans des circonstances étranges  qu’elle n’a toujours pas élucidé. Mais bon, malgré ça, on a su rester uni en tant que couple, faisant face aux crises nerfs de l’un et de l’autre.

Bon, oui, il s’est quand même passé par mal de choses pas très joyeuses ces deniers temps pour moi. Et  vous vous demandez pourquoi je suis si calme à propos de tout cela ? Tout simplement parce que ma situation actuelle est tellement bordélique que le reste semble étrangement banal. Vous pensez que j’exagère ? Si je vous dis, pour faire court, que le  père de ma petite amie, sous forme de fantôme, a pris possession du corps de ma sœur et vit maintenant chez moi, sans avoir prévenu pour autant sa fille. Il tient à régler certaines choses sur terre pour le moment mais prend visiblement bien son temps pour le moment. ‘Fin voilà, sacré bordel, j’suis soûlé.