Ville Onmyouji est un forum RPG fait pour les amoureux de la fantasy, de l'aventure, mais aussi des univers "scolaires".

Sur ce forum il est possible d'interpréter des élèves comme des adultes au milieu de deux mondes différents peuplés de créatures fantastiques.

Ici, vous aurez le choix de vivre une vie normale, ou bien d'apprendre les arcanes de la magie et de défendre la Terre et Momo -la dimension d'à côté- contre de dangereux monstres!

Devenez traqueur ou forgeron, politicien, mafieux ou encore simple fonctionnaire ! Accomplissez des quêtes et perfectionnez vos pouvoirs ! Partez à la chasse ou venez nous aider à explorer les terres inconnues...dans tous les cas nous n'attendons que vous !

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 AMORT ft. Keiji Akanagi

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MessageSujet: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeMer 20 Avr - 12:58

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Quelques semaines plus tôt, Tenno ordonna à son général, Keiji Akanagi de lui rapporter une boite contenant un objet très précieux, cachée dans les endroits périlleux et arides de Momo.

Oh, il l'attendait comme le Saint-Graal. Pas un jour n'était passé sans qu'une pensée ne lui soit destinée. Il désirait tellement cet objet. Il était même obsédé par l'idée de le tenir dans ses mains. Il voulait l'utiliser, ressentir l'essence de sa puissance et le briser ensuite comme une médiocre pétale de fleur séchée par le temps. Alors quand il eut vent de son retour, un sourire si enjoué et malsain étira ses lèvres. Les messagers étaient clairs, il serait là avant ou peu après la tombée de la nuit, son cher et précieux Keiji, objet de toutes convoitises. Quelle valeur pouvait bien avoir cette boite face au jouet qu'il avait dressé toute sa vie pour le défier ? C'était lui qu'il désirait, dont il était obsédé et qu'il rêvait d'écraser, mais pour cela il fallait encore qu'il soit à la hauteur de ses espérances en terme de force et de puissance. La boite n'était pas pour autant dénuée d’intérêt, mais il est vrai qu'il était plus excité à l'idée de le revoir que de la posséder. Il savait apprécier ses vieux objets.

Pour un démon de plus de 350 ans, 5 ou 6 heures ne représentaient pas grand chose, que trois petits grains de sable dans un gigantesque sablier. Il était roi et un roi avait toujours matière à s'occuper l'esprit et les mains. Après tout, elles ne finissaient pas tâchées de rouge sans raison. Des mises à mort, des décisions capitales, des châteaux de cartes et des parties d'échec... Rien d'inhabituel, le quotidien d'un souverain démoniaque.


____♫ ♫ ♫

C'était peu avant le couché du soleil, quand on apercevait encore le haut de sa tête colorer les plaines de Momo d'une faible lumière rougeoyante qu'il fit son entrée dans le Royaume. Tenno était déjà installé sur son trône quand on l'eut averti mais il eut le réflexe de croiser ses longues jambes entre elles comme pour contenir son excitation. Il posa ensuite ses avant bras de part et d'autre de son siège, pressant légèrement les extrémités des accotoirs quand il entendit ses pas se rapprocher. Un soupire presque lascif s'échappa d'entre ses lèvres en voyant la porte s’entrouvrir. Il était là, escorté par deux gardes et la boite qu'il lui avait réclamé dans ses bras.

Ils s'avancèrent, l'allure droite sur le tapis rouge tandis que leur Roi les épiait, le visage mollement posé contre la paume de sa main droite. Il jugeait, jaugeait. Son aura ne dégageait toujours rien d'assez fort pour qu'il puisse espérer une confrontation intéressante mais la détermination qu'il possédait le laisser croire qu'un jour, peut-être bientôt, il serait prêt. Alors même si ce n'était pas aujourd'hui, un petit sourire apparut, léger mais visible. Il était un heureux et foutu pédant à qui un brin d’adrénaline manquait.

« Commandant, j'ai attendu longuement votre venue », finit-il par dire, élargissant son sourire quand il le vit faire sa révérence.

Il se leva ensuite, souhaitant voir son précieux de plus près. Il caressa d'abord son visage alors qu'un de ses genoux était encore à terre pour le saluer. Il prit entre ses doigts vernis de noir son menton qu'il releva doucement vers lui. C'était une position tout ce qui a de plus dominatrice. Il était debout face à son serviteur à genoux. Il lui sourit encore et observa son visage comme s'il en était curieux ou amoureux. Il passa son pouce avec tendresse sur la cicatrice qu'il remarqua sous son œil.

« Oh le combat a dû être violent. Qu'il me tarde que tu me racontes par quelles souffrances as-tu dû passer mon cher et précieux enfant. »

Légèrement, il enfonça son ongle dans sa plaie encore fraîche. Juste assez pour voir son visage se tirer. D'un geste brusque, celui qu'il avait tant attendu dégagea alors son visage de l'emprise du roi. Un geste de rébellion dangereux quand il est vu par la garde rapprochée de ce dernier. Prêt à lui asséner un coup de fouet, Tenno arrêta ses soldats d'un geste net de la main. D'une voix presque amusée, il dit alors :

« Inutile messieurs et je n'aime pas qu'on touche à ce qui m'appartient » Acquiesçant, les gardiens se reculèrent d'un pas. « Vous pouvez disposer. Je me charge de mieux le dresser moi-même. »

Quand ils se retirèrent enfin, Tenno reconcentra son attention sur le concerné. Qu'est ce qu'il aimait son regard, constamment plein de vie et de mal. Cependant, quelque chose le mettait hors de lui. Ce n'était pas si évident de lire dans ses pensées, tout du moins lorsqu'il arborait sa forme démoniaque réduite. Il jeta un coup d'oeil vif sur le poignet du garçon et se tourna ensuite pour rejoindre son salon. « Ne reste pas ainsi voyons. » lui lança-t-il, l'air soucieux de son convive

D'un coup, tous les chandeliers et bougies du royaume s'allumèrent. La nuit était tombée et laissée place à des lumières rouges et chaudes qui embellissaient chaque parcelle du château, faisaient briller chaque éclat d'or, enjoliver chaque tapis et tableaux d'un ton majestueux.

Au palier du salon, il se tourna et le vit chercher quelque chose au sol. La boite certainement. Qu'il lui avait dérobé tandis qu'il ré-ouvrait sa plaie. « Qu'attends-tu pour me rejoindre ? » lui lança-t-il en agitant la boite dans ses mains, le regard inoffensif et naïf. Tout était bon pour cultiver sa rage.

MP si besoin !

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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeMer 20 Avr - 16:24



















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Son périple avait été dur, c'était volontaire, mais il connaissait les terres dangereuses et abandonnées de pays mieux que personne au sein de l'armée. Il avait été un des seuls à en parcourir les largeurs et les longueurs, et surtout d'en revenir en vie. Aussi ne fut-il pas étonné quand son roi lui demanda à lui, d'aller obtenir un objet magique de grande valeur. Lui... non mais il rêvait. Il était général, pas...bouffon du roi ! Il était un membre éminent de l'armée, par un simple sous-fifre que l'on envoyait faire ses courses à sa place. Il avait serré les dents à son ordre de mission, entrechoquant ses crocs ensemble, depuis quelques temps son roi ne lui envoyait que des missions pathétiques, ridicules et cuisantes d'humiliations pour le démon qu'il était. Faire de baby-sitting par ici, aller chercher ça par là. Il le prenait pour son chien à tout faire et l'envie de lui sauter à la gorge le démangeait sérieusement. Mais il ne pouvait pas, il le savait, son roi était si puissant...Si loin...tellement hors de porté. Cette idée l'excita d'autant plus. Il était sa raison de vivre, son but ultime, comment aurait-il pus se passer de lui ?
Il avait trouvé son objet dans une des contrées les plus sauvage, un lieu qu'il connaissait et heureusement car sans cela, son voyage aurait duré bien plus de temps. Il s'était immédiatement rendu auprès de son Roi. Accompagné par la garde rapproché, comme si c'était nécessaire, il avança sur l'immense tapis qui se déroulait jusqu'au trône du souverain démoniaque, ses pas s'arrêtèrent à quelques mètres de lui, plongé dans l'ombre de sa puissance, il devinait l'esquisse de son sourire gourmand et moqueur, l'air juvénile trompeur pour un démon de cet âge, lui qui ne vivrait pas plus de deux cent ans face à l'immortel stature qui traversait les âges.
Son propre visage était marqué par les âges qui passe, quatre-vingt années déjà, presque la moitié de sa vie qu'il avait passé au service du roi, qu'il avait lutté, qu'il s'était battu et entraîné pour tenter d'approcher un faible pourcentage de sa puissance. Chaque fois il se pensait assez fort, et à chaque rencontre son roi l'écrasait de puissance immobile, lui agitant sous ses yeux un pouvoirs qu'il ne pourrait jamais dépasser. Il lui administrait son petit sourire taquin, cet air de dire « bien essayé petit » et c'était insupportable pour Keiji . Il se sentait tellement humilié par cette différence de force, par ce creux de puissance entre eux totalement insupportable.

Il s'était doucement mis à terre, un genoux au sol, l'autre relevé, le poing fermé contre son cœur et l'autre dans le bas de son dos, comme le voulait les usages. Offrir son cœur à son seigneur et se montrer nu d'une main dans le dos vide et signe qu'il n'avait aucune intention hostile...ah comme si. Son regard rouge était pourtant brûlant d'un mélange de haine et de désir. Cette passion qui le dévorait toujours à la simple présence de souverain immortel. Son regard fut arraché de la contemplation du tapis pour être plongé dans les orbes sucrés et joueurs de Tenno. Il était si beau, si désirable, et si chiant. Il avait envie de se lever pour lui tordre le cou, d'enrouler ses grandes mains calleuse autour de sa gorge, de serrer aussi fort que ses forces le lui permettait, d'étouffer son petit sourire malingre et ses faux-airs doux.

-Je suis aller quérir l'objet de votre demande...

Ses ongles parcoururent sa peau, lui donnant des relents de dégoûts dans la bouche, il aurait voulu sortir son arme à sa hanche et trancher dans le vif de sa chaire, saignait-il au moins ? Ce serait un bon moyen de le savoir. La douleur lui tirailla le visage quand il s'amusa de sa légère coupure, récoltée durant une escale dans le désert où une tempête de sable avait fait voler un cailloux tranchant vers lui, son œil ayant tout juste eu le temps de l'apercevoir pour lui permettre d'esquiver, mais tout juste vu la force du vent, il avait tout de même récolté cette griffure. Sa main posée sur son torse jusqu'à présent partie seule et claqua bruyamment dans la paume du souverain alors que son regard de sang plein de colère fusillait le démon du regard. La garde rapproché voulu réagir et il était parfaitement prêt à les recevoir, sa main s'attachant à la garde de son katana qui pourrait surgir à tout moment pour trancher la gorge de ces deux idiots. La bête grondait en lui, elle voulait du sang, elle voulait se battre. Ils n'étaient pas de poids face à lui, ils en étaient tous conscient. Mais le roi mis fin à ce moment de flottement d'un simple mot et tout retomba, au grand dam du démon. Mais ses ergos n'avait pas finit de se dresser et, à peine les gardes disparut et la boite entre les mains de son roi, l'excitation du démon monta d'un grand. Ils étaient seuls, aucun témoin, aucun gêneur. Il pouvait l'attaquer maintenant s'il le décidait, il pouvait... sa main dégaina très légèrement son arme, s'approchant du roi qui lui tournait le dos comme s'il n'était qu'une petite bête inoffensive.  Cependant il n'attaqua pas, malgré toute la tension de son corps, pas tout de suite.

-...Je ne suis plus un enfant seigneur, et je ne suis certainement un de vos bibelots ridicule que vous exposez dans votre salon. Je suis un démon, votre général et je n'appartiens à personne d'autre que moi. Je n'ai nul besoin d'être « dressé » alors je vous demanderais sincèrement, malgré tout mon...respect, de garder vos petits jeux pour vous.

Il se demandait combien de temps sa corruption pourrait-elle agir dans le corps de Tenno, combien de son immense magie pourrait-elle consommer avant d'être dissiper comme on nettoie un peu de poussière. Mais il ne pouvait pas ouvrir les hostilités, pas tout de suite, pas encore.

-Seigneur, pourquoi ne m'envoyez vous que sur des missions sans intérêt que n'importe quel démon pourrait exécuter. Je ne suis pas un novice et je ne suis pas votre poupée ! Accordez moi de vrai challenge ! Je deviens fou à supporter vos affectations sans aucun sens et pathétique !

Il ne mâchait pas ses mots, il ne l'avait jamais fait. Et puis il voulait le provoquer, il voulait qu'il se fâche, qu'il l'attaque, qu'ils se battent, oh oui...il le voulait tellement. C'était tellement intense que ça lui en aurait donné le tournis, il voulait confronter sa puissance par rapport à l'immense amas de pouvoirs qu'il représentait. Il voulait le soumettre à lui comme il avait osé le faire un peu plus tôt, retourner les rôles et l'écraser brutalement contre un mur, arracher son sourire de ses lèvres, arracher sa chemise de son torse le....hm. Il s'égarait. Souvent combattre des adversaires puissant était synonyme d'une excitation sexuel pour lui, et les choses avaient tendance à prendre des virés à 360° quand il en venait à Tenno.

Ils pénétrèrent dans le salon, le démon ne regarda pas la décoration ou qu'importe, son attention son regard, tout de lui était concentré sur le puissant démon devant lui. Il s'arrêta alors au pas de la porte et resta immobile, attentif. Insolent et à la limite de l’insubordination.

-Que voulez vous seigneur ? J'ai d'autre chose à faire que d'attendre patiemment que vous vous soyez lassé de vos petits jeux. Puis-je partir ?
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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeMer 20 Avr - 19:18

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Aux revendications de son général, Tenno ne répondit que par une mine amusée. Il n'avait pas eu besoin de lire dans ses pensées pour deviner qu'il saisirait l’occasion de les lui soumettre. Après tout ils étaient seuls, pour la première fois depuis des décennies. Pour quiconque désirant la mort du Roi, c'était le moment ou jamais de frapper, verbalement, physiquement, psychiquement. Il n'y avait pas de gardes, pas de témoins, pas d'autres dangers auxquels s'exposer que lui-même. Si on espérait le faucher ou ne serait-ce que l'effleurer, les conditions ne pouvaient être plus parfaites mais encore fallait-il en être capable.

« Ni mon enfant ni ma possession ? » répéta-t-il avec un sourire suffisant. « Voyons mon enfant, grâce à quoi ou à qui crois-tu que tu es encore en vie ? Ta force d'esprit ? Ton endurance ? Ta... puissance ? » le questionna-t-il, l'air de trouver risible l'éventualité même. « Je te trouve bien ingrat avec la personne qui t'a recueilli, logé et nourri comme son propre enfant... » soupira-t-il en secouant la tête exagérément, la mine boudeuse.

Puis il se mis une nouvelle fois dos à lui, le provoquant encore à la folie. Il avait entendu son épée se décoller de son fourreau la première fois. L'envie de l'abattre dans le dos bouillonnait en lui mais joueur, il continuait d’attiser sa flamme. Il ne concevait pas l'idée d'assassiner ainsi comme une preuve de lâcheté. Comme il disait toujours, il n'y a pas de traître chez les démons, seulement des perdants. Cependant, même si il s'amusait à le chercher, il espérait qu'il résisterait à la tentation. Il désirait un combat bien plus grandiose. Et il lui aurait juste fallu quelques secondes pour le défaire de son arme et la lui enfoncer dans le gosier. L'égorger comme un porc était une idée mais pas celle qu'il préférait. Puis sa belle boite aurait été tâchée... 

Il fit quelques pas tout en jouant avec élégance avec l'une de ses tresses. Il la passa au dessus de son épaule, la faisant tomber d'un geste fluide dans son dos. Il ne le craignait pas, pas encore, et adorait le lui rappeler dans l'humiliation.

« Haa... L'époque où tu m’appelais Papa me manque parfois. Et dire que maintenant prononcer le mot " respect " à mon égard t'est difficile... » ajouta-t-il en passant une main derrière son oreille, tournant son visage juste ce qu'il faut pour apercevoir sa réaction. « Tu étais si mignon, haut comme trois crânes d'enfant, fit-il en abaissant sa main pour représenter la taille. Toujours dans mes bras, à demander ci, demander ça... Comme quoi tu n'as pas changé, toujours aussi capricieux » Jouant son rôle à la perfection, il mima très bien la mélancolie, le regard parental et même le ton quelque peu peiné et boudeur. Des sentiments pourtant bien inconnus à son cœur.

Cependant, malgré sa splendide interprétation, l'Akanagi n'y accorda aucun crédit. Et à raison. Rien de tout ça n'était vrai. Ou presque rien, mais jusqu'à où ses souvenirs d'enfants pouvaient-ils remonter ? Il n'hésita pas à le lui en partager certains qui s'opposaient de force à ceux que Tenno venait tout juste de conter comme une fable. Haussant les épaules en appuyant son dos contre son bureau, il avoua alors :

« Tu m'as eu, j'ai peut-être un peu exagéré., fit-il en mesurant l'exagération entre son pouce et son index d'un ou deux centimètres. Que veux-tu, j'ai toujours rêvé d'avoir un fils » Sa langue passa promptement sur ses lèvres. Ca aussi ce n'était pas spécialement vrai. Tenno n'avait jamais accordé une once d'importance au sexe d'une personne. Femme, homme, peu importe tant qu'ils savent brandir une épée. Disons que pour se rattraper, c'était la seule chose qui lui était venue à l'esprit. Il avait entendu beaucoup d'humains la prononcer. « Mais déjà petit tu étais terriblement méfiant, commença-t-il par dire, posant délicatement sa boite sur le bois noble. Tu voulais faire les choses par toi-même et négociait avec tes propres supérieurs pour qu'ils te laissent les défier. Petit et déjà si coriace... Quel mauvais placement aurais-je fait si je t'avais laissé fleurir dans un humble village de bons samaritains... »

Semblant peu intéressé par les récits romanesques de son roi, l'Akanagi fit savoir son impatience. Des "petits jeux", alors c'était comme ça qu'il voyait les affaires du roi... Oh, il n'avait pas tout à fait tort, à vrai dire, c'était même bien plus vrai que faux.

« Quel sale tempérament... » s'exaspéra le roi en souriant de plus belle. En réalité, il l'adorait ce tempérament.

« Très bien, "parlons peu parlons bien" comme diraient nos confrères humains. D'un geste de la main, il lui fit signe de s'approcher. Si les missions que je te confie ne te plaisent guère, pourquoi ne me dirais-tu pas ce que tu attends de moi... ? Ce que tu attends, vraiment. Se distançant de son bureau sans tout de même perdre la boite des yeux, il le rejoignit d'un pas et ne résista pas à passer ses mains pâles dans ses cheveux ébènes et sauvages. En remerciement à tes loyaux services, je veux bien t'accepter quelques faveurs... » Et tandis qu'il s'approchait un peu plus du creux de son oreille, il caressa avec une douceur presque érotique son bras, de l'épaule au poignet. Il sentit un frisson, qu'importe de plaisir ou de dégoût, sillonner la peau de son précieux. Il effleura son cou de ses lèvres que l'Akanagi put sentir s'étirer. Brusquement, il pressa sa main et son bracelet. De sa voix naturelle, grave et suave, il l'informa tout sourire :

« Mais attention, ton bracelet a perdu effet. »

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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeMer 20 Avr - 19:46



















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Son roi se pavanait devant lui, écartant sa queue comme un foutu paon alors qu'il illuminait son visage rageur de ses couleurs. Il se moquait de lui, le prenait pour un imbécile en glissant de ses longues phrase de serpent sur lui. Il détournait ses dires, se jouait de ses mots. Il n'y avait que rage et colère dans le regard ferme du démon. Il le haïssait pour ça, autant qu'il le désirait, qu'il voulait l'écraser, ooh oui...il le détestait si fort. A qui devait-il sa survie ? A lui-même ! Il s'était battu pour cette survie, et ses souvenirs flou d'enfance le lui rappelait amèrement, la crasse, la puanteur, la survie à tout prix, il se souvenait de tout ça ! Les corps de ses parents, les rats qu'il chassait pour manger, les animaux qui passait à sa porté devenait repas, les yaseis devenait des entraînements. Non il n'avait rien oublié de sa sordide enfance. Du moins...se rappelait-il de cette période. Mais il y avait un blanc dans son esprit.

Il manquait des couleurs à son tableau. Car oui il avait survécu seul. Mais avant tout ça ? Il avait dix ans quand les chasseurs l'avait trouvé. Il était déjà grand, pas un bébé, pas un homme. Un simple enfant. Il était jeune, mais pas assez pour ne pas pouvoir marcher ou parler. Alors que c'était-il passé avant ? De qui tenait-il sa vie avant d'avoir été livré à lui-même ? Ses parents ? Il n'en avait aucun souvenir fixe, juste...l'image de ces deux squelettes qui entourait son nid. Mais il n'avait aucun souvenir remontant à avant...avant leurs mort, à la cause de leurs morts. Non. Rien, un noir total et complet et quand il tentait de s'y plonger un peu trop, une douleur aigu lui transperçait le crane. Comme si quelque chose, quelqu'un, l'empêchait de se souvenir, de se rappeler. Grognant face au affirmation suintante du démon, il se contenta de se contracter, sur ses gardes, agacé.

-Je ne dois ma survie à personne. Je n'ai jamais demandé de toi et tu ne m'a jamais rien donné ! Traité comme son propre fils ? Que le diable m'épargne cette souffrance quand je vois la façon dont tu traitas tes filles ! Tu m'as confié l'une d'elle en me demandant d'être le plus dur et cruel possible crois-tu que j'ai oublié ? Encore heureux que j'ai échappé à l'enfer d'être traité comme ton fils. Je n'étais qu'un orphelin que tu as refiler au militaire et tu le sais très bien, nous n'avons jamais eu de contact toi et moi que depuis que je suis général.

Il avait abandonné le vouvoiement, abandonner son maigre respect pour ce souverain qui n'en avait que le nom à ses yeux. Il ne voyait de lui que son incroyable puissance, ce corps qui semblait si peu normal à ses yeux pour le corps d'un roi, ni vieux, ni jeune, ni fort, ni faible. Beau à n'en pas douter, mais foncièrement banal là où quelqu'un attendrait d'un roi démon d'être imposant, physiquement puissant, soufflant les lieux de sa seule présence, non il avait droit à un adolescent maigrichon et moqueur. Quand il l'avait vu pour la première fois, il n'avait pas vu son physique, il ne voyait que cette aura d'horreur et de force débordante qui débordait de chaque pores de sa peau. Oui il se souvenait juste de ça, cette impression qui avait marqué sa rétine et l'avait rendu un peu plus fou encore. Fou de désir, fou d'envie, d'arracher ses vêtements, d'arracher sa peau, de tirer de lui le plus pur des cris en déchirant son corps du sien, de sa présence, de sa lame. Peu importe de quelle façon.

Il ne l'écouta pas déblatérer ses inepties. Tout ce qui l'intéressait ce fut leur soudaine proximité, ce fut son souffle chaud qu'il sentait danser contre sa bouche, contre sa gorge. Ses lèvres étirant un sourire moqueur, son corps longiligne épousant si bien le sien. Son regard accrochant son âme comme aucun autre regard n'en était capable. Si Keiji n'avait pas été Keiji, nul doute qu'il se serait mis à bander comme un adolescent démon devant la poitrine de sa première démone. Mais Keiji étant Keiji, il resta de marbre malgré les frissons traitre qui parcourait sa peau, seul la brûlante flamme de son regard traduisait son puissant désir mêlé de rage, d'envie de combattre, de sortir son arme là, maintenant, tout de suite et l'enfoncer dans le corps lover contre le sien. Cela lui demandait si peu d'effort...Mais il savait que ça ne tuerait pas son roi, si jamais le coup arrivait à porter ! Et rien n'était moins sûr car personne ne connaissait l'étendu des pouvoirs du roi. Pas même lui, alors qu'il côtoyait la garde personnel du roi depuis près de 60 ans.

-Tu sais déjà ce que je veux. Ne joue pas aux idiots avec moi Tenno. Tu l'as toujours sût à l'instant même où je suis entrer ici pour la cérémonie d'investiture de l'ancien général. Tu as toujours su ce que je voulais. Pourquoi tente tu de me faire dire quelque chose d'évident ?

Sa mains libre se leva pour venir se poser sur le menton de son roi, lui relevant légèrement le visage vers lui tout comme l'autre démon l'eut fait un peu plus tôt dans l'entrée de la salle de trône. Pourtant le rapport de force n'était pas inversé, il ne l'était jamais. Le regard de Keiji se mit à luire légèrement tandis que sa voix prenait des accents rauques.

-Je veux t'arracher la peau Tenno, je veux te briser, je veux pouvoirs ouvrir ton petit crâne de roi prétentieux et boire ton sang jusqu'à devenir ivre et malade, jusqu'à crever de mes blessures. Je veux te posséder, te détruire. Je te veux autant que je te hais. Tu sais très bien à quel point tu éveilles en moi mes plus bas instincts, mes plus basse envie . Celle que je pense contrôler mais qui ne me quitte jamais.

Ses ongles s'étaient légèrement enfoncer dans la peau du son souverain qu'il tenait à sa merci. Du moins de façon totalement illusoire. Il savait qu'il serait si simple, si évident pour le roi d'arracher sa prise, de lui briser les doigts et le crâne pour son insolence, pour ses mots dur et décomplexé qu'il avait osé prononcer devant. Menacer son seigneur de mort, c'était comme de creuser sa propre tombe. Mais Keiji se fichait de tout cela, ce n'était pas par vengeance, par volonté de prendre le pouvoirs ou bien pour un quelconque jeu politique. C'était bien loin de tout ça, c'était une pulsation instinctive, un désir brûlant son corps, embrasant sa pensée. Rien de plus. Il n'y avait rien de plus. Au fond, Keiji devait être l'un des démons les plus fidèle au roi, mais sa passion pour sa mort avait fait de lui un rebelle, un renégat comme ils disent.

Mais le démon n'avait aucun camp autre que le sien. Il n'y avait rien en lui que la fièvre des combats, le désir de faire plus, toujours plus. Il se pencha alors sur son Roi, comme pour l'embrasser, comme pour profiter de cet instant pour voler son souffle. Mais n'en faisant rien, il bifurqua au dernière moment et plongea dans son cou, plantant ses crocs de démon dans l'épaule frêle dont il sentit la peau céder sous sa pression. Le sang envahit sa bouche et tel un vampire il l'aspira longuement léchant sa plaie avant de reculer, un léger, très léger, sourire plein de moquerie aux lèvres.

-Si ça saigne... ça peut se tuer.  
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C'est vrai il l'avait toujours su mais il n'avait pas souvent eu l’occasion de l'entendre le penser. Entendre les échos dans sa tête qui hurlaient de désir de le voir saigner, supplier, mort et même nu. L'estime que l'Akanagi avait pour lui était au delà de toutes ses espérances. Il aurait crevé d'amour ou de mort pour lui. Son cher précieux lui vouait une telle place dans sa vie qu'elle rongeait son âme de mille et un vices. Tout été vif, fou et contradictoires mais ses sentiments brûlaient comme l'enfer et c'était une chaleur dont le Roi se délectait avec tout autant sinon plus de perversion.

Il ne l'avait peut-être pas mis au monde mais il représentait le sien, ce n'était point à en douter. Il suffisait de voir avec quelle intensité l'Akanagi le regardait. Qu'il le souhaitait entier ou en morceaux, entre ses mains ou au cimetière n'avait que peu d'importance, l'important était qu'il le voulait, d'une manière ou d'une autre plus que tout au monde. Et c'était, d'un autre niveau toutefois, une avidité réciproque. Tenno le désirait mais pas encore de cette façon là. Il n'était pas prêt, pas suffisamment mûr pour que l'envie d'y goûter le pousse à céder maintenant à la confrontation tant rêvée.

Lorsqu'il planta son ongle et ses crocs dans la peau de son Roi, ce dernier souffla un soupire obscène. On aurait même juré que ses pupilles s'étaient dilatées durant un court instant. L'odeur du sang, la vibration du danger... Rien ne pouvait plus exciter le Maitre d'Eikyuu et de ses démons. Il était né dans ça et c'est ce qui l'avait bien impétueusement mené à la place de Roi qui chérissait tant, l'exaltation de majestueux combats à mort. La prétention dans le regard de son précieux ne manqua pas de déformer ses lèvres en un sourire aussi carnassier qu'amusé. Il aimait la prétention, mais il l'adorait quand elle était légitime. Alors...

CLAC. Une baffe. Tout ce qui a de plus humain, de plus faible, de plus humiliant. Une simple claque dénuée de tout pouvoir magique, juste assez forte pour lui faire tourner la tête. Il l'avait surement vu venir, mais Tenno connaissait les effets que son sang avait sur les autres. C'était comme une drogue dure et elle faisait perdre pied les premières fois. Tout ce pouvoir... ça influençait les sens.

« Connais tes limites mon garçon, surveille ton langage et tes actes avec moi, n'oublie pas ma place et garde en tête la tienne... commença-t-il par dire en observant sa joue rougir de l'impact, un maigre sourire au coin des lèvres. La prétention n'a de charme que lorsqu'elle est légitime. Dans ta bouche et ton regard, elle n'est que poudre au yeux... dit-il en secouant faiblement la tête de droite à gauche. Tu aboies comme un chien des enfers alors que tu n'es qu'un petit et ridicule caneton, insista-t-il avec une voix plus aiguë. Réussir à sortir de ta coquille par toi même était un exploit, je le reconnais... Mais comment crois-tu qu'un caneton survirait à la morsure d'un serpent ? »

Sans même bouger d'un cil, Tenno fit apparaître des flux démoniaques de part et d'autre de la pièce. 15, peut-être 20, qu'importe, assez pour faire loucher son oeil. Il connaissait ses faiblesses. Les flux se jetèrent donc sur lui à une vitesse les rendant presque imperceptibles et à un intervalle faiblement différent. Obligé d'admettre qu'il s'en tira très bien avec la première dizaine. Lorsqu'un réussit à s'entrelacer sur le corps du caneton, il lui fit prendre la forme d'un serpent et le jaugea assez fort pour résister à l’éventuelle idée de l'Akanagi de se débattre après coup. Il le poussa alors à se mettre à genoux, lui faisant ressentir des contractions même là où l'anatomie était dépourvue de muscle.

« Sois patient mon enfant... lui lança-t-il en relevant une fois de plus son menton vers lui. Tu n'es qu'un fruit vert, acide, et mauvais. Pourquoi aurais-je envie de te croquer maintenant si je peux attendre que tu deviennes mûr et délicieux, hein ? »

Commençant à faire le tour de son jouet, il carassea du bout des doigts ses épaules, passant d'une à l'autre avant de se saisir de sa tête pour la pencher en arrière vers lui. Oh que c'était une position inconfortable pour lui, il devait avoir mal... Mais plus il essayait de se défaire de l'emprise démoniaque, plus le lien se resserrait. Faisant attention à ne pas être mordu ou pire, craché dessus, Tenno lui révéla des petites vérités quelque peu surprenantes :

« Mais de toutes les comparaisons possibles, tu sais celle que je préfère ? Celle du fromage... lui avoua-t-il. Sais tu comment les humains font pour en obtenir un bon ? Ils l'enferment dans une cave humide. Ils attendent qu'il prenne de l'âge, qu'il moisisse... et des années plus tard, après qu'il soit devenu plus vieux et plus pourri, ils s'en régalent. Est-ce que ça te parle ? » lui demanda-t-il avec un large sourire sournois. Puis d'un coup sec, il tira ses cheveux en arrière, se penchant un peu plus près de lui. « Crois-tu que je t'ai laissé croupir dans cette maison crasseuse pour te laisser tout gâcher comme ça ? Crois-tu que je t'ai pris sous ma charge, t'ait endurci et entraîné dans mon armée pour rien ? Tu auras ton combat mon enfant, je le désire tout autant que toi... lui chuchota-t-il, mais tu es encore bien loin du niveau que j'attends de toi et tu n'imagines même pas ôh combien je n'aime pas gaspiller mes repas. » Plus dur qu'il ne le fut jusqu’à présent, il rebalança sa tête en avant et le libéra de ses chaines. Ensuite, il ré-ouvrit la porte du salon qui menait à l'entrée, mais qui pouvait tout aussi bien faire office de sortie.

C'est dans un sourire tout ce qui a de plus innocent qu'il détendu ses traits. Il arborait une pose tout à fait à son image. Décontracté, élégante et féline mais dans l'ensemble plus énervante qu'autre chose.

Il se préparait à une nouvelle vague de frénésie. Il en salivait d'avance.

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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeMer 20 Avr - 22:45



















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Il aimait le goût du sang, il aimait l'odeur du sang et plus que tout, il aimait sa saveur si particulière. Ferreuse, quelque chose d'indescriptible. Ce n'était pas comme un vampire aimerait le sang, c'était différent c'était un puissant instinct de destruction qui sommeillait dans chaque démon, le désir d'en faire couler plus, encore plus. Toujours plus.
La drogue de ce nectar noircissait son esprit, ses pensées, détachant sa conscience de son corps pour lui donner envie de plus.Une dose d’adrénaline pompant dans ses veines, un désir brûlant sans cesse renouvelé. C'était délicieux et incontrôlable, il aimait ça, il en voulait plus plus plus. Sa pupille se dilata sous l'excitation, tout son corps se tendant, près à venir à nouveau déchirer la peau laiteuse de ses crocs, c'était indescriptible.

Il avait fait le fier devant son roi, mais son sang avait retourné tous ses sens. Il avait goûté l'essence même de sa force, le flot d'une rivière de pouvoir c'était trop pour lui, même pour lui. Le sang de son roi avait l'effet d'une bombe dans son organisme, cherrant des flux et reflux de magie qu'il n'avait jamais connu. Il méritait là bien son titre de souverain. Soudain il revint à lui, la claque retentissante lui fit l'effet d'un électro-choque coupant court à son délire. Mais il sentait encore les quelques gouttes de sang parcourir son corps. C'était grisant, ambroisie improbable et qui pourtant le faisait frissonner comme jamais. Il aimait ça.
Son regard se posa sur le roi des démons tandis qu'il le grondait, lui rappelait sa place avec des mots cruelle, des regards languissant de moquerie, tout son corps, encore sous l'effet de cette extasie particulière, lui semblait plus vif. Comme si ses sens avait été exacerbé, comme si ces quelques gouttes lui faisait découvrir le monde avec des couleurs plus vive, des sens plus aiguisés.

Mais déjà ses effets commençait à disparaître comme ils étaient venu, le laissant pantelant et plus lourd, plus lent qu'il ne s'était jamais sentit, lui qui était pourtant assez fier de sa vitesse et son agilité, travaillé dans les plus dur conditions, il se sentait d'un coup vide, pataud. C'était troublant, dérangeant. Son roi voyait-il le monde ainsi en permanence ? Si vif, si coloré... c'était impensable. Il gronda, les braises mouvantes de son regard étreignant le visage de son souverain. Il bondit sur le côté, par pur réflexe venant de son œil quand il vit le premier lien arriver vers lui, s'écrasant à l'espace où il se trouvait quelques secondes auparavant. Un grondement monta dans sa gorge tandis qu'il voyait venir des dizaines de traits du même acabit. Esquiver tout ça lui demanderait une énergie considérable, car bien qu'il pouvait tous les voir venir, les esquiver était une autre question.

Pourtant avec une vitesse tout aussi prodigieuse que celle des attaques, il en esquiva une, deux, trois. Au bout de la cinquième il commençait à se sentir légèrement essoufflé, les attaques venaient de trop d'endroit en même temps, il devait se concentrer bien plus qu'il n'aurait cru pour les voir venir chacune leur tour. Quand il amorça un mouvement pour esquiver la dixième, la onzième en profita pour sournoisement se poser sur lui, s'enroulant autour de son bras comme une chaîne de métal inviolable, tirant brutalement ses muscles et le forçant à une soumission rude. Il résista, tendant ses muscles, ses veines apparaissant sous la contraction de ses membres. Il resta debout, dix secondes. Avant qu'il ne cède à la force des liens constrictor qui faisaient plier ses muscles.

Voilà donc la puissance de son roi. Ce n'était pas étonnant. C'était même plutôt grisant, il aurait été tellement déçu si l’idole de son existence c'était trouvée être faible, sans défense. Non il ne l'aurait pas supporter et l'aurait certainement tué de chagrin, de déception, de rage. Lui qui ne s'en prenait pourtant jamais aux faible. Mais son roi était puissant, si puissant, il se sentait excité, comme jamais. Son pantalon lui sembla à ce moment bien étroit. Il avait lâcher prise sur son habituel retenu apparente, il n'avait aucune raison de ne pas laisser la bête s'exprimer, de ne pas laisser ses mauvaises habitudes parler pour lui. Il n'avait jamais été un docile petit démon, il était une bête sauvage, à peine sertie de l'ombre d'une collier qu'il rongeait chaque jour un peu plus.

-Patient ? Pas mûr ? J'ai déjà 80 ans Tenno. Je ne suis pas immortel tel que toi, je ne suis pas un démon qui restera seul pour l'éternité n'accompagnant que des cadavres en sursit. Incapable d'aimer, incapable d'apprécier qui que ce soit parce qu'il le verrait s'éteindre tandis qu'il resterait éternellement jeune, éternellement présent dans le temps. Comme j'ai pitié de toi. Je vivrais encore quelques années, un siècle encore peut-être. Mais je ne serais pas plus vieux. Tu vas devoir te décider à m'affronter avant que les aiguilles du temps face de mon corps un corps trop vieux, trop fatigué à déplacer. Je suis déjà vieux par rapport à beaucoup de démon, je suis déjà âgé et je ne pourrais pas éternellement garder un corps efficace, c'est ainsi que vont les choses.

Il avait cessé de se débattre, ça ne servait à rien et dénué de pouvoirs élémentaire comme il l'était, ça ne servait à rien de tirer bêtement sur des liens qu'il ne pouvait pas briser. Sa tête partie en arrière, son regard plus brillant que jamais observait le corps qu'il voyait de son roi, ses hanches étroites, sa démarche chaloupée et moqueuse, comme si soumettre un démon de son rang et sa puissance n'était qu'une petite blague. Un jeu distrayant pour ce qu'il était, un jeu. Mais il fronça alors les sourcils, une phrase particulière dans les dires de son roi l'avait surpris.

-Que veux-tu dire … ? Comment ça laissé dans cette maison ? Que sais-tu de cette maison Tenno ?! Qu'as-tu fait ?! Tu connaissais ma maison ? Mes parents ? REPOND MOI !  

La colère inonda son corps, balayant toute trace de cette adoration ténu qu'il ressentait pour l'autre démon. Ses cauchemars dans cette maison, son passé oublié, tout cela était une tâche. Une ombre dans sa vie, il ne se souvenait de rien avant sa vie de sauvageon dans cette maison abandonné par la vie et répugnante. Et encore, ses souvenirs de cette époque était flou, c'était plus des sensations, tout n'était alors que sensation. Il gronda, luttant contre les liens qui le maintenait à la merci du plus vieux, contre la douleur de son crâne tandis qu'il balançait sa tête comme un vulgaire chiffon, en arrière et en avant. Mais son esprit était concentré ailleurs. Pour effacer ses souvenirs, il avait soit fallut qu'il est vu quelque chose d'absolument atroce, soit que quelqu'un se soit appliqué à déposer un sort sur son esprit, cadenassant son passé derrière des barrières infranchissables. Sa voix rugit alors de colère.

-Est-ce toi qui a joué avec ma mémoire ?! Répond moi Tenno ! Est-ce toi ?! Tu sais ce qu'il s'est passé là-bas ! TU LE SAIS !

A peine le libéra t-il qu'il n'écouta pas plus ses mots, fonçant sur le roi pour le plaquer contre le mur, son corps épousant la courbe du sang et le pressant tout contre lui. Il était instable, tremblant de colère et d'incertitude. Il détestait cette sensation, il avait l'impression d'être faible, comme les stupides herbivores qu'il avait déjà affronté, faible, soumis à leurs émotions. Mais son passé était une telle torture pour lui, il ne savait pas, il était dans le noir et il détestait ça. Son visage se plaça tout près de celui du démon supérieur, son regard l'incendiant alors qu'il grondait, les crocs serrés.

-Répond moi.
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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeJeu 21 Avr - 12:25

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« Oh, que tu es rude. »

Il lança ça à la légère, dédramatisant la situation en la rendant absurde. Assister continuellement et pour toujours aux décès de ses proches n'était un inconvénient que pour ceux sensibles aux pertes humaines. Et comme il l'avait si bien souligné, Tenno était presque démuni de sensibilité.

Apprécier ou aimer... Quelle surprise n'eut-il pas en entendant ces mots de la bouche de son sauvage général. C'était bien comique venant d'un démon de sa trempe. A part ses parents, l'Akanagi avait-il au moins déjà aimer ?  Les seules émotions qu'il n'avait jamais eu étaient ceux envers Tenno et c'était un amour des plus morbides. Ils n'étaient pas si différents... Même si il serait mentir de dire qu'en 350 ans, le Roi n'avait jamais éprouvé d'affection pour qui que ce soit. Ne serait-ce que pour la première femme qui lui offrit une descendance. Mais ça, c'était un secret qu'il emporterait certainement dans sa tombe... Si elle se creusait un jour.

Mais si l'Akanagi lui faisait une scène, ce n'était pas pour juger le manque d'humanité du roi. Il râlait, s'inquiétait, s'impatientait de pouvoir enfin l'affronter. C'était pour ça qu'il vivait, rien n'avait jamais fait battre son cœur aussi vite. Et son cher roi allait trouver une manière de calmer ses incertitudes. Toutefois, il souhaitait les voir à leur paroxysme avant cela. Qu'il comprenne, réalise...

« Oh, oh oh, tout doux mon canneton... » s'amusa le Roi devant la réaction violente de son invité.

Alors il avait bien vu juste, l'Akanagi tenaient encore fermement aux souvenirs de ses parents. C'était sans doute la seule et unique chose qui lui rendait son caractère humain. Le Roi sourit. Sa poupée réagissait selon ses désirs et il se réjouissait de la balader dans tous les sens. Un Homme est si distrayant lorsqu'on le pousse aux excès, au désespoir.
Il voulait des réponses et elles étaient juste devant lui, à portée de main mais surtout d'oreille.

S'enrageant, il déblatéra une, deux, trois questions à la suite sans respirer. Peut-être était ce plus des reproches que des questions finalement ? Qui sait ? Sa folie le réjouissait. Parmi ses pions, Akanagi était un fou. Vint le moment où il relâcha la pression de son emprise démoniaque. Il ne lui fallut pas plus de cérémonie pour que la bête lui saute à la gorge. Souriant, riant même, Tenno savourait le paysage. Des terres arides rouges, de souffre et de sang. Les yeux de Keiji Akanagi.

« Sinon quoi ? » le provoqua-t-il en passant sa langue sur ses lèvres.

Puis d'un mouvement lubrique, il courba le bas de son dos, faisant glisser sensuellement son entre jambes sur celui de son farouche serviteur.

« Que j'aimerais t'attacher et faire de toi moi esclave pour te punir de tout cet affront... mais tu me servirais bien mieux ailleurs... lui dit-il en caressant sa joue. Après un court silence, il repris : Quelle idée as-tu de me menacer physiquement ? »

Il attrapa son visage entre ses mains et vint lui chuchoter à l'oreille :

« Si tu veux que je réponde  à tes questions, il aurait suffi de gentiment me demander... Mais comme tu as été un vilain garçon, lui dit-il en remontant son genou sur son sexe, Ca ne sera pas gratuit. »

S'éloignant ensuite de son visage tout en préservant la proximité que l'Akanagi imposait dans sa position, il lui demanda alors, le ton et regard taquin :

« Que dirais-tu de rendre ceci amusant ? Comme tu l'as dit, je suis seul et ce depuis des siècles, je n'ai que des jeux pour me distraire... Une réponse, une punition. Tu me poses la question que tu veux, j'y réponds par oui ou par non, et tu exécutes mes ordres sans sourciller. Ca me semble être un marché honorable, non ? Ensuite, je te donnerais quelque chose de très utile. Si tu te tiens bien. » Son sourire carnassier ponctua sa phrase.

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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeJeu 21 Avr - 14:49



















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Leur position devenait de plus en plus explicite. Il sentait la chaleur de son corps contre le sien, il sentait l'odeur de sa peau lui chatouiller les narines comme jamais avant. Il ressentait le désir incontrôlable de venir poser ses lèvres sur les siennes, de s'emparer de cette langue servile et cruelle, de la mordre, de la sucer, de faire d'elle son jouet. Son corps se plaqua un peu plus à celui du roi, en profitant pour l'écraser froidement, lourdement contre le mur.

Quelque soit sa force, physiquement il semblait plus fort, du moins...sous cette apparence, mais le fait que son roi cachait sa véritable forme, ça il n'en savait rien. Alors il supposa à une petite victoire, un petit défis personnel qu'il s'était lancé, et qu'il pensait avoir gagné. Chien fou qu'il était, pièce non-contrôlable de l'échiquier de la vie. Son roi savait comment le faire danser de ses mots, il savait comment le contrôler, mais la bête finirait toujours par ressortir, et elle, Keiji lui-même ne savait comment la contrôler.

-Je t'attaque physiquement parce que je le peut, il n'y a personne aussi pour m'en empêcher, il n'y a personne ici pour venir te lécher les pieds en m'arrêtant.

Il se moquait encore de lui, comme si tout ce qu'il disait n'était qu'une farce. Comme si face à son assurance démesurée, l'assurance que ses capacités étaient totalement supérieure, écrasantes, ses mots n'étaient que des moucherons sans importance et ses actions pas plus dangereuse qu'une feuille tombant de son arbre à l'automne venu. Il n'était ni intéressant ni dangereux, et cette situation le mettait en rage. Lui qui désirait plus que tout transpercer son petit corps de sa lame, l'enfoncer aussi profond que possible et lui faire perdre la tête, le moment présent et le lieux même... Pour le coup il ne savait plus si c'était un désir meurtrier ou sexuel, mais ils étaient en réalité tellement lié que ça n'avait pas beaucoup d'importance.

Il plongea son regard de lave brûlant sur lui, aspirant chaque image qu'il faisait de son visage, comme pour graver dans sa mémoire les souvenirs encore chaud de cette rencontre seul à seul qu'il avait tant espéré être différente, où il aurait eu un peu plus d'impact, pas seulement les membres guidés par les fils invisible de la volonté royal.

Il n'était pas idiot, il n'était pas aveugle. Il voyait bien qu'il réagissait exactement comme le roi le voulait, il voyait bien la couleur sanglante de ses liens qui les unissait, tirant dans le sens du roi, guidant le moindre de ses pas, de ses actions, il voulait les déchirer. La bête grondait, impatiente d'être libérée de montrer à ce petit souverain qu'il y avait des choses en ce monde, aussi sombre que lui.

Arracher de sa peau les ancrage de ses liens elle en rêvait. Mais s'il le faisait, il perdrait tout, il perdrait la possibilité d'atteindre l'homme qui faisait battre son cœur, qui faisait que sa vie avait un but. Il baissa légèrement son regard, voilant son visage de ses cils sombre, perdu dans un débat intérieur dont lui seul connaissait les tenants et les aboutissants.

Il désirait ces réponses, il voulait connaître la vérité plus que tout, cette vérité qui le hantait, qui lui donnait encore des faiblesses exploitable. Il voulait savoir, connaître son passé, ses parents, sa vie d'avant. Il voulait se souvenir pour mieux détruire ces souvenirs et n'en faire plus que ce qu'ils étaient, un lointain passé qu'il ne menait à rien de ressasser. Déterminé, il posa de nouveau son regard sans faille sur le souverain d'Eikyuu.

-...Très bien j'accepte.

Il savait que c'était un jeu à double tranchant, il aurait ses réponses, mais l'Amaterasu ne se gênerait pas pour l'humilier, pour faire de lui une chose sans volonté et docile à ses moindres caprices, du moins … pour le temps de quelques questions. Il pouvait l'accepter, si c'était pour enfin faire une croix sur ce qui se tramait loin dans son esprit. Le démon savait des choses, il l'avait fait comprendre, il l'avait sous-entendu sans délicatesse pour attirer sa curiosité hors de son nid. Il voulait des réponses. Il voulait savoir.

Mais il devait réfléchir à ses questions avec intelligence, son roi ne répondrait que par oui ou non, ce qui signifiait que la question devait demander une telle réponse, sinon il n'aurait qu'un simulacre de réponse et se retrouverait à obéir quand même. Les sourcils légèrement froncé, le général resta silencieux, la pièce retenant son souffle en attendant le début des hostilités, tout semblait s'être arrêté, même le temps. Il finit par remonter au visage du démon et approcha ses lèvres fines des siennes.

-Très bien. Est-ce toi qui a tué mes parents ?

C'était la phase la plus importante, il savait très bien qu'il n'aurait pas le droit à un « pourquoi » il n'aurait que le droit à oui ou non. Mais c'était la première pierre, il devait savoir, était-ce le roi qui avait mis fin à la vie de sa famille, et si oui, pourquoi ? Ils devaient être impliqué dans quelque chose de dangereux ou d'interdit pour que le roi en personne se déplace pour eux. Ou bien avait-il désiré faire un exemple pour tous les autres ? Quoiqu'il en soit, Keiji, attendait, patient, crispé, la réponse à cette première formulation classique, mais inévitable.
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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeVen 6 Mai - 13:12

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Sa réponse fut sans surprise. Le roi se doutait qu'il serait prêt à jouer avec le feu, à se confronter dangereuresement à ses vices au nom de la vérité. Il n'était qu'un orphelin qui ne possédait pour patripoine que colère et envie car contrairement à ce qu'il pensait, ni son passé ni son futur ne lui appartenaient vraiment. Il ne savait rien de son histoire et de ce à quoi on le destinait encore.
L'opportunité ne se présenterait pas de si tôt. Il fallait saisir cette chance et la saisir bien. Le contrat était strict. Il pouvait lui poser autant de questions qu'il le souhaitait mais en retour, il n'aurait le droit qu'à un simple oui ou un simple non. Pas d'explication mais un ordre auquel se soumettre après chaque tentative. Alors il fallait y réfléchir sérieusement.
Ce que Keiji fit bien, plissant faiblement ses paupières pour plonger sa tête dans une marre de songes.

Même si la pièce était livrée à un vaste silence, les deux démons entendaient de l'intérieur. Il pouvait lire dans ses pensées, elles faisaient échos dans sa tête. Il entendait toutes ses interrogations, même les plus intimes. Le coin de sa lèvre s'étira sournoisement. Il savait lesquelles étaient bonnes, lesquelles étaient mauvaises et surtout, il savait laquelle il allait lui poser en premier lieu. Il souriait.

« Très bien. Est-ce toi qui a tué mes parents ? »

Ses longs cils noirs s'élèverent, laissant flamboyer ses pupilles plus clairs que le sang. Il était magnifique. Une beauté de la nature parfaitement conservée. Tenno approcha sa main de son visage pour le caresser, ses yeux tombant doucement sur ses lèvres. Il rapprocha son visage du sien, effleurant sa bouche en prononçant ces trois lettres :

« Oui. »

Il resserra alors son étreinte sur sa machoire, musclée et dont la barbe qui repoussait très légérement lui picotait le bout des doigts. Il remonta ses yeux sur lui, retirant son genou de là où il l'avait posé. D'un naturel et d'un calme déconcertant, il lui donna alors son premier ordre.

« A genoux. »

Sans bouger un doigt, il le suvit des yeux dans sa descente à terre. Son expression trahissait quelque peu son excitation. Il n'était pas aisé de se contenir face au regard que lui lançait Keiji ni face à ce qu'il prévoyait de lui faire.

Il attendait impatiemment la prochaine question, savourant ces instants de déchirement et d'intimité comme un festin royal. Du bout des doigts, il releva son menton qui se trouvait bien près de son sexe à présent.

« Quelle dommage que tu ne te souviennes pas. Tu aurais pas pu éviter de gâcher une question. » son sourire trahissait son caractère malsain et lui permettait en même temps d'apprendre un élément de plus.

Lorsqu'il les a tué, Keiji était présent du haut de ses 3 ans.

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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeDim 8 Mai - 1:07



















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Oui. Il n'avait pas hésité une seule seconde pour lui répondre. C'était lui qui avait tué sa famille, ses parents qui à l'époque était tout pour lui. Et il n'aurait pas le droit à un pourquoi, ni un comment. Il n'avait le droit qu'au doute, à la colère et la rage de ne jamais savoir. Tenno jouait de lui comme l'ont joue d'une poupée particulièrement amusante, tirant sur les fils de sa volonté pour le faire danser sa propre valse. Lui n'avait pas son mot à dire, lui n'avait rien à faire d'autre que d'obéir parce que c'était sa nature profonde face au Roi, face au plus puissant démon. Keiji tiqua, sa bouche se tordant dans une grimace d'agacement, d'une fureur sans nom grondant de plus en plus au fond de lui, sa voix lui résonnait au creux de l'âme comme le murmure décharnée d'une bête assoiffé de sang, plongée quelques part en lui.

Détruit le. Attaque le. Tu es libre, personne ne te passera de collier autour du cou. Mord, déchire, libère toi de son regard. Il ne te soumettras pas, il ne nous soumettras pas.

Mais si ses mots étaient séduisant, sa voix était encore lointaine dans l'esprit embrumé de question du général. L'ordre qui suivit sa réponse lui fit serrer les crocs, mais il se doutait que s'il refusait d’obéir, le jeu prendrait fin, et son roi trouvait le moyen de se venger de sa désobéissance. Aussi, aux prix d'un effort titanesque, ses genoux flanchèrent et il se laissa doucement aller à genoux, ses tibias rencontrant le dur sol couvert d'un tapis, son regard sang brillant d'un éclat de bête sauvage de plus en plus vibrant, insoutenable, sous la moquerie visible du seigneur des lieux. Indifférent à la position dans laquelle cela le mettait, si proche de l'entre-jambe de son roi.
Se souvenir ? Pourquoi aurait-il dû se souvenir ? Ses parents étaient mort il y a longtemps mais... il n'avait jamais imaginé avoir assisté à cette scène, du moins s'il avait dû y assister...cela aurait dû le marquer et il s'en serait souvenu. Mais non, son passé, toute l'époque si sombre de sa vie était remplit de vide, un vide angoissant. Il n'avait aucun souvenir mais désormais il savait qu'il avait été présent, qu'il avait vu ses parents se faire massacrer par le roi.

La partie la plus primitive de son esprit se rebella contre cette affirmation, criant vengeance et désir de sang, mais la partie la plus rationnel s'imposa presque naturellement. Il clos ses yeux un instant, inspirant profondément pour se forcer au calme et se concentra comme il l'avait appris après l'acquisition de son bracelet, il pouvait bloquer ses pensées les plus profonde à son roi s'il s'occupait l'esprit en érigeant des « pensées écrans » il se mit alors à compter, mentalement, un deux trois quatre, ainsi de suite. Les pensées était immédiatement vive, mais ce qui lui permis de séparer son fil de penser en deux, c'était un exercice complexe qui demandait une telle concentration que tout ce qui se passait autour de lui était exclut. Il ne pouvait tenir le flot que quelques secondes aussi sa réflexion devait être rapide et précise. Il ne serait pas la marionnette sans tirer sur ses files.

1 -Si le roi s'était de lui-même déplacé pour mettre fin à la vie de deux démons 2- c'est qu'ils devaient peser lourd dans la balance.3- Qu'ils savaient quelque chose. Qu'ils avaient fait quelque chose 4- de grave...Mais même s'en prendre à la vie du roi, si on y survivaient 5-, était punis par une exécution public. 6- Pour donner l'exemple, hors ses parents étaient mort 7- dans l'espace privée de leurs appartements, chez eux, devant leur fils uniquement rien 8- d'autre. Et même personne n'avait été au courant de leurs morts puisque 9- les chasseurs qui l'avaient trouvé en avaient été surpris 10-. Donc le plus logique serait de penser qu'ils savaient quelque chose11- d'assez compromettant sur le roi pour que ce dernier décide 12- d'intervenir par lui-même...quelque chose... quelque chose qu'ils lui avaient peut-être 13- transmis. Des actes...des connaissances...des faits... 14- Quelque chose qui pourrait remettre en doute la 15- suprématie du roi sur tous les démons ? Ou quelque chose 16- qui pourrait créer une rébellion bien 17- plus importante et destructrice que celle qui avait déjà 18- lieux. Mais il était trop jeune à l'époque, 19- il n'avait pas dû comprendre, et même s'il avait compris...il ne se souvenait de rien. Rien du tout. 20-

Mais oui ! Relevant la tête, le démon focalisa son regard sur le roi. Ses sourcils étaient froncé et son regard plus déterminé qu'avant, comme si la brûlante colère qui l'habitait avait été éteinte par sa glacial analyse.

-...est-ce toi qui m'a effacé la mémoire ?

C'était une question plus important qu'il n'y paraissait. Si le roi était à l'origine de sa perte de mémoire, alors il pouvait le briser d'un moyen plus aisé que dans le cas contraire...le cas contraire c'était que le choc de la mort de ses parents lui ais provoqué un dénis de la situation et ais effacé sa mémoire. Mais à ce moment là...ce serait une tâche ardue de passer à travers les protections mentales que son esprit avait érigé pour lui.  
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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeDim 8 Mai - 12:08

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Oh, il devinait sa colère. Il pouvait la ressentir tant les vibrations démoniaques qui émanaient de lui étaient fortes. Mais il se calma bien vite, au déplaisir du Roi qui aimait s'ennivrer de cette énergie noire et malsaine.

Il tiqua. Il n'aimait pas être mis à l'écart des pensées de son Général, ni de quiconque d'ailleurs. Mais même si ses songes n'étaient plus aussi transparents que de l'eau clair, Tenno savait appréhender les choses. Il n'avait nul besoin de son pouvoir pour voir venir les choses, surtout celles émanant de son précieux Akanagi. Il aurait été stupide de sa part que de toujours se laisser guider par son pouvoir. En 350 ans d'existence, il avait appris qu'il ne fallait jamais se reposer sur ses acquis. Et puis, l'Akanagi, il le connaissait mieux que personne, mieux que lui même.
Alors quand bien même il fut forcer de l'entendre compter, il devinait ce qu'il pouvait manigancer. Bien sûr, ce n'était que des hypothèses et rien de trop précis, mais il aurait mis sa tête sur un plateau qu'il évaluait les possibilités de scénérios qui s'offraient à lui maintenant qu'il avait récolté de nouvelles informations. Jusqu'ici, Keiji n'avait pas cherché à cacher au roi ses envies de sang alors il ne craignait guerre que ce soit cela même si cela ne l'empêchait pas d'être constamment sur ses gardes. La méfiance est la clé de la sécurité.

Voilà que son pantin releva sa tête brusquement, comme piqué par une flèche de fer. Il avait l'air sûr de lui, confiant, et Tenno se doutait que la réponse allait lui déplaire autant qu'elle allait lui plaire.

- ...est-ce toi qui m'a effacé la mémoire ?

Le roi caressa se rapprocha de son visage, écartant ses lèvres dans un sourire bien trop grand et satisfait :

- Oui.

Il n'avait pas menti, mais comme dit plus haut, la méfiance était la clé de la sécurité. Il fallait se méfier d'un démon, et particulièrement d'un roi, quand il s'agissait de faire affaire. Il avait bien effacé sa mémoire mais à ce moment là, il n'était pas tout à fait le même que celui qui se dressait devant lui.

Si il était si heureux, c'est qu'il avait conscience que d'autres questions se bousculaient dans sa tête, à un endroit où malheureusement il n'avait pas encore accès. Effacer la mémoire était une activité longue, fastidieuse et très compliquée pour quelqu'un dont cette capacité n'était pas la spécialité mais il y avait une faiblesse qui était commune à tous. Si celui dont on a effacé la mémoire se retrouve régulièrement face à celui qu'il lui a fait perdre, alors les souvenirs sont censées lui revenir. Alors il imaginait très bien qu'un "comment?" se baladait parmi la tonne de questions du Général.

Mais il n'oublia pas le deal. Il avait répondu à sa question, sincèrement, peu importe si la réponse manquait de nuance. Alors il avait le droit de lui ordonner quelque chose.
Il s'accroupit alors devant lui et sans relâcher sa mâchoire, lui dicta :

- Déshabille toi. Entièrement.

S'il avait pu, il aurait léché ses yeux tant il les trouvait beau et scintillant. Et le mieux, c'était qu'il ne s'agissait que du début. Mais pour que le jeu continue d'en valoir la chandelle, il fallait qu'il donne des petits indices à Keiji. Sinon, il craignait qu'il ne cesse de jouer, déçu de se voir qu'il était plus perdant que gagnant.

Il se releva et le contourna pour rejoindre son grand siège rouge un peu plus loin. Pas celui derrière son bureau, un autre, presque au milieu de la pièce. Avant de s'asseoir, il attrapa une petite cloche posé sur son plateau de travail qu'il fit sonner une fois assied.

- Mais j'ai pas mal changé depuis...

La cloche était miniscule et le son qu'elle sortit presque inaudible. Mais c'était une cloche spéciale. Et tandis que Keiji finissait ses affaires, un homme de main entra dans la pièce, appelé par la dite cloche.

C'était un démon chargé de la défense. Il était chargé de chaines et d'armes, violentes rien qu'à la vue.

- Prête-moi ta chaîne tu veux.

L'interaction fut rapide mais tout à fait au gout du roi. S'il avait voulu embarrasser Keiji plus qu'il ne venait de le faire, il aurait fallu y réfléchir sérieusement. Faisant sortir son homme de garde de la pièce, il re-concentra son attention sur son Général, enroulant la chaîne qu'il avait demandé autour de sa main tout en lui souriant d'un air qui veut dire " Je gagne le jeu ".

- N'oublie pas de te remettre à genoux ici surtout. Si tu es fair play, je veux bien te donner quelques indices en plus... La voix et le regard d'un diable.

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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeDim 8 Mai - 19:31



















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Alors c'était bien lui. Tant d'année qui tournait autour du pot, presque un siècle de vie à chercher des réponses qui s'était trouvé être là, devant ses yeux depuis le début. Peut-être que son désir pour le roi venait de là, peut-être qu'il brûlait ainsi pour lui car une part de sa mémoire se souvenait de lui, se souvenait de son regard, de sa voix, de son aura. De quelque chose. Il observa le démon devant lui avec méfiance et colère. Pourquoi lui avoir effacé la mémoire ? Pourquoi avoir décidé qu'il était préférable qu'un petit garçon ne se souvienne de rien. Etait-ce une information si vital que le puissant roi décida d'en effacer chaque souvenir de son esprit ? Ou bien était-ce par simple jeu ? Pour distraire sa longue et interminable vie en s'assurant d'obtenir un jouet bien dressé et adéquate pour lui offrir quelques années de distraction ? Non...C'était trop élaboré, même pour Tenno que d'aller chercher une guerre aussi lointaine pour le faire souffrir. Que d'intervenir et user de magie complexe et puissante juste pour tisser une toile d'amusement. C'était improbable qu'il se fut donner tant de mal pour ça.

Un instant Keiji hésita, malgré les indices que laissant l'autre démon, il sentait que doucement ses réponses ne vaudrait plus le coup de la punition, car c'était ainsi que voyait le petit jeu de dupe de son seigneur. Une punition pour chacune des questions qui hantait son esprit, qui faisait de lui autre chose qu'une poupée de cire obéissante. Mais il n'avait pas les rennes de sa rage. La voix sifflante revenait dans son esprit, plus forte, plus audible cette fois que précédemment.

Tue le. Bat toi. Bat toi. DU SANG oui du sang, fait le couler, arrache lui son sourire, nourris toi de sa peau et de ses cris, personne ne nous contrôleras. Personne. Personne. Personne.

Mais Keiji l'ignora, cette voix n'avait pas encore la main mise sur sa conscience, sur sa curiosité et son désir d'en savoir plus. Il devait connaître la vérité même si ce n'était qu'une demi-vérité. Car jamais son roi n'avait préciser qu'il répondrait en toute honnêteté, qu'il dira toute la vérité, il existe des demi-mensonge qui ne ferait pas de lui un menteur. Ils le savaient tous les deux. Son regard se plissa légèrement sous l'ordre donner. Se dénudé ? N'avait-il rien trouvé de plus original ? Keiji n'avait aucune pudeur, il avait vécu près de 10 ans de sa vie entièrement nu et 90% du reste à moitié nu. Il ne portait après tout jamais rien d'autre que des gilets fin sans manche, ouvert sur son torse nu et doté d'une simple capuche couvrant en permanence sa chevelure de jais. Il n'aimait pas la retirer, et il était presque certain que son roi en avait en conscience. Cependant il ne fit aucun commentaire, arrachant son haut à ses épaules d'une mains agacée. Le vêtement échoua au sol, dévoilant l'intégralité de son torse. Tanné par des années de voyage dans les pays brûlant, à l'aspect presque solide, endurcie par des les hivers interminable et glacé des contrées les plus froide.

Il était parcourut par de fines cicatrices un peu partout, le ventre, les pectoraux, les épaules, les bras, les clavicules, les reins, les omoplates. Presque aucune parcelle de sa peau avait été épargnée par des coups, physique ou magique, mais elles restaient pour la plus part assez discrète, épousant les contours de ses muscles saillant. Il n'y en avait que deux assez impressionnantes. La première, une large et profonde trace de griffe, quatre traînées parfaitement alignées qui partaient de son épaule gauche jusqu'au milieu de son pectoraux. L'autre se trouvant sur sa hanche, les marques profondes du mâchoire acérées s'étant plantée là. La première avait été faîte par le protecteur des terres glacées indompté du monde des démons, le puissant tigre avait réussi à déchirer sa peau durant leur échange, ceci dit Keiji le lui avait bien rendu, jusqu'à parvenir à un statu quo. Quand a la deuxième, c'était Fodwiin qui lui avait donné, quand la wyvern était en sauvage, la bataille acharnée qui avait eut lieux entre eux jusqu'à la soumission du noble animal ne s'était pas passée en douceur.

Il regardait son roi droit dans les yeux en repensant à l'origine de ses blessures, il voulait qu'il le sache, il voulait qu'il soit impressionné par lui. Comme un petit garçon tente de rendre son père fier de lui en ramenant de bonne note à l'école, lui préférait ramener des combats palpitants...même si ce n'était pas forcément conscient il cherchait l'approbation de son roi sur lui, qu'il lui reconnaisse sa puissance. Une façon détournée de lui dire « regarde moi, approuve moi, reconnaît ma force ! Je suis digne de toi ! » Puis l'Akanagi retira son pantalon sans regret ni gêne il ne portait rien en dessous, c'était trop de tissu pour un corps habitué à une liberté de mouvement total. Ses armes tombèrent également dans un bruit métallique, couteau de lancé, katana, poignard. Ça ne le dérangeait pas. Être nu n'était pas quelque chose d'humiliant quand on était fier de son corps, et fier ça, Keiji l'était. Même quand l'homme de garde de son prince entra, il se contenta de lui adresser un regard désintéressé, tout comme à la chaîne dont hérita son roi. Qu'importe ce qu'il comptait faire avec ça. Peu importe ce n'était pas ça qui le ferait reculer, Keiji n'avait pas peur, il n'avait jamais eu peur, même quand il avait vu l'ombre de la mort dans les yeux à plusieurs reprise, même quand les mains glacée de cette dernier s'était enroulée autour de lui pour le tirer de l'autre côté, même face au plus puissant des adversaires du monde. Il n'avait jamais eut peur face à son roi.

Une fois près de son roi à nouveau, il posa genoux à terre, s'inclinant dans un respect inventé de toute pièce face au seigneur de son monde, maître de son univers qui s'amusait tant à le dominer, à tenter de l'écraser et l'humilier, lui la bête sauvage, indomptable, incomparable. Mais il était temps d'avoir la réponse à une autre question, alors il n'accorda pas plus de crédit à sa position, à celle de son roi, non il devait réfléchir, il devait penser à toute cette situation. Son Roi l'avait donc rendu amnésique après avoir tué ses parents. Donc il prenait des risques à rester aussi près de lui, aussi souvent, son sort ne serait jamais assez résistant pour retenir le flot de ses pensées s'il continuait de le voir aussi régulièrement. Ce qui expliquait aussi pourquoi le roi l'avait toujours évité, regardé de loin mais rare était les occasions durant lesquelles le général pouvait avoir audience auprès de son seigneur. Non il mettait volontairement une distance entre eux... Par peur ? Par méfiance ? Sûrement par méfiance, Keiji était réputé, qu'il le veuille ou non, pour sa violence, mais si en plus il risquait de connaître une faiblesse du roi en approchant ce dernier...ce n'était pas un choix déraisonnable que de le tenir éloigné.

« Il...c'est mieux...mon chéri... tu dois...ça d'accord ? Le r... il a … n'oub... pas ! »

Le démon secoua légèrement la tête, cette voix n'était pas la même qui grondait de désir de sang en lui, c'était une voix de femme. Elle...elle lui avait dit quelque chose et..raah..Rien ne revenait, des brides de son, à peine, rien d'intelligible, rien de compréhensible et cela ne fit qu'augmenter la frustration de la bête ronflant de rage en lui. Elle tournait comme un lion entre les barreaux d'une cage, feulant d'être libérée pour enfoncer ses griffes dans la chaire de son roi, le déchirer, oui..oui le déchirer, il devait faire ça, il devait...non ! Non pas tout de suite.
Keiji inspira pour garder sa soif de sang sous contrôle et reposa ses prunelles de la même couleur sur l'Amaterasu. Il ne devait pas se déconcentré et formuler sa question avec prudence.

-Très bien. Mes parents savaient-ils quelque secret de compromettant pour toi ?

Encore une fois, une question plus importante qu'elle n'y paraissait . Car si ses parents savaient quelques chose, alors la question suivante était toute trouvée, mais si ce n'était pas le cas, alors ils avaient fait quelque chose pouvant déplaire au roi au point de le faire se déplacer et lui faire effacer sa mémoire.
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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeSam 21 Mai - 13:16

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Comme il s'y attendait, l'Akanagi s'était déshabillé sans le moindre problème. Il n'avait pas même tiqué lors de la venue du garde et ça lui convenait amplement. Il ne cherchait pas à lui faire violence. Il se disait même que quelque part, c'est ce que l'Akanagi souhaitait. S’exhiber devant son roi, lui montrer de quoi il était fait, de quoi il était capable, de sa hauteur pour qu'il puisse en juger et la reconnaisse. Mais là encore, ce n'était pas les desseins du Roi, quand bien même il savait apprécier l'enveloppe charnelle qui se dressait face à lui. Il n'y avait rien de noble dans ses ordres, rien de cruel, finalement rien à son image. Et c'était ça, ça qui rendait fou son Général et heureux son Roi. Qu'il ne trouvait rien de mieux à lui faire faire que de simples positions humaines car il ne lui était d'aucune autre utilité que celle de le distraire.

Il le vit sortir sa capuche et poser ses armes à terre. Le bruit de lames qui s'entrechoquent était l'une des mélodies préférées du Roi, plus encore lorsque c'étaient celles du Général.

Voilà qu'il était nu et sans armement. Mais sans armement ne signifiait pas sans défense, Tenno ne le savait que trop bien. Ce n'était qu'un pure plaisir symbolique.

Le Démon secoua la tête. Quelque chose semblait le frustrer. Une hypothèse ? Un souvenir peut-être ? Le roi sourit. Les deux idées lui convenaient. Quand il inspira, le Roi retint son souffle. Pas par surprise ni encore par peur, mais parce qu'il se délecter de le voir se retenir et se violenter sans qu'il n'ait à dire ou faire quoi que ce soit. Il espérait qu'il se souvienne seul, mais si cela n'arrivait pas, alors il allait lui donner un sacré coup de mains... L'excitation faisait battre son cœur avec chaleur.

Puis vint la question.

- Très bien. Mes parents savaient-ils quelque secret de compromettant pour toi ?

Le roi détourna ses yeux une seconde en claquant doucement sa langue contre son palais. Dommage, elle était mal formulée.  

Il continua d'enrouler les chaines autour de son poignet.  

- Compromettant tu dis ? Il lui fit signe de s'approcher en agitant son index vernis de noir. Non, lui répondit-il d'un air incertain, comme si c'était une question sans la moindre importance.

Ce qui n'était pas le cas, cela va sans dire. Si la question avait été formulée autrement, la réponse aurait très certainement été différente et bien utile. Aisément, il ressentit l'irritation de son précieux face à son manque de sérieux. Il vit son front se rider d'une colère difficilement maintenable lorsqu'il enroula la chaîne autour de son cou.  

- Voyons, qui ou quoi pourrait être compromettant pour moi mon jeune enfant ? lui demanda-t-il en tirant sur la chaîne pour le forcer à se mettre à quatre pattes à moitié sur lui. Est compromettant chose qu'on ne peut arrêter. Et j'ai arrêté tes parents si.. facilement... lui murmura-t-il à l'oreille avec une arrogance sans nom.

- Aboie maintenant.

Pour éduquer un chien, il faut qu'il ait quelque chose a gagné. L'Akanagi perdait. Il perdait beaucoup plus qu'il ne gagnait. Le jeu devenait une pente dangereuse dont il glissait impuissant en avale. Il n'obéissait plus si docilement car il venait de perdre de vue la carotte au bout.

Tirant d'un coup brusque sur la chaîne, il attrapa son visage d'une main brute. Il serra sa mâchoire entre ses doigts, dévorant des yeux son expression agressive. Ce n'était pas explicitement sexuel, mais l'excitation qu'il ressentait, qu'ils ressentaient, était tout comme.

- Je t'ai dit, d'aboyer.

Sa voix avait été plus grave qu'elle ne l'avait jamais été auparavant et à peine eut il le temps de finir sa phrase qu'un vent surpuissant émana de son corps, libérant des flux démoniaques d'une puissance titanesque. Les cheveux de l'Akangi furent violemment poussés en arrière et si il ne le tenait pas par ses chaines, son corps aurait probablement été soufflé par la tempête à l'instar de tout ce qu'il y avait autour qui vacilla sous l'éclat de son pouvoir. Les yeux du roi perdirent leur couleur grise pour un rouge qui proliféra jusqu'au blanc de ses globes occulaires. Ses cheveux se détachèrent de leur pince pour s'affaisser sur son corps beaucoup plus fort, musclé et robuste. Seuls ses lèvres ne changèrent, écquissant comme toujours ce sourire plus insolent que malicieux. Il était là, Tenno. Sous sa vraie forme qu'il n'avait lui même pas entrevu depuis des années. Et le corps vigoureux de l'Anakagi semblait si incroyablement plus frêle si soudainement, avachi de moitié sur une montagne de force.

- Devrais-je te le répéter encore ?

Ses yeux surpris... il les aurait dévoré. Son sourire s'élargit.

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MessageSujet: Re: AMORT ft. Keiji Akanagi    AMORT ft. Keiji Akanagi  Icon_minitimeSam 21 Mai - 18:21



















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Il l'observait, ils s'observaient, sa plus pure nudité ne le dérangeait pas. Il aimait exposer son corps, il n'avait pas honte de lui-même. C'est en se reflétant dans le regard plein de malice de son roi qu'il prit conscience de la soumission de sa position, à genoux, sans aucune protection pour sa pudeur, soumis à sa volonté, à son regard tel un Dieu despotique descendant sa caresse sur sa personne. Mais Keiji n'était pas une personne que l'ont soumettait à quelconque volontiers, parce qu'il avait la bête, elle grondait en lui, déchirant les résistance de sa conscience, mordant, griffant, la bête voulait tuer, réclamant le prix du sang pour tout ce temps passer depuis son entrée sans avoir attaqué, sans avoir fait couler son sang plus que de raison.
Elle était vibrante, et Keiji avait de plus en plus de mal à se retenir, il voulait tant enfoncer sa lame dans son visage moqueur, il voulait le réduire au silence et mourir de plaisir en le faisant. Il n'y avait pas plus immense frustration qu'être un être affamé devant un buffet qu'on ne pouvait pas toucher. Maudit soit son destin impie et cette créature sortie des entrailles de la terre, Dieu de ce monde du haut de son clocher, il était près à tout pour l'en faire tomber.
Sa rage se fit de plus en plus présente face à l'arrogance du roi au sujet de ses parents, mais il n'était pas triste, pas plus qu'il était blessé par amour, non, il ne se souvenait pas de ces gens, ils ne représentaient pas grand chose pour lui, le petit démon d'à peine trois ans qui les avaient vus tomber sous son regard surpris. Non ils ne représentaient rien, mais cette façon de dire qu'il s'en était débarrassé si facilement, c'était comme lui dire qu'il était le fruit de personne faible, et que par extension, lui-même était faible. La colère bouillonna en lui aussi sûrement qu'elle le pouvait, montant jusqu'au point où cette même rage se faisait tactile, visible dans ses yeux, dans sa magie, partout en lui comme l'eau étouffant sous le couvert d'une casserole.

Puis ce fut l'ordre de trop. Aboyer ?! Lui ? Et puis quoi encore ? Donner la patte ?! Keiji n'était pas quelqu'un de spécialement imbu de lui même ou trop fier. Mais il n'allait certainement pas se rabaisser à émettre des sons d'animaux pour satisfaire le besoin de spectacle du roi. Et ce dernier sembla le comprendre quand de violente bourrasque se levèrent, quand la pièce entière se retrouva pris dans un cyclone de magie et de puissance, écrasant le corps du général par sa seule présence, balayant tout sur son passage et certainement son propre corps s'il n'avait pas eut sa chaîne autour du cou à laquelle se raccrocher. Un sifflement de douleur étranglé échappa d'entre ses lèvres, ses ongles venant s'enfoncer au niveau du poignet moqueur qui tenait sa laisse, car s'en était bien une, et il plissa les yeux de rage. Quand enfin, il put poser son regard sur le roi sans risquer de perdre totalement la vue. L'image que ce dernier lui renvoya le surprit...et lui fit peur.

Keiji n'avait pas peur, il n'avait jamais peur et il se savait d'une constitution assez forte, puissante, nerveuse. Pourtant, alors qu'il se trouvait sous le regard implacable mais moqueur de son roi, à moitié écrasé sur ses cuisses musculeuse, il se sentit petit et faible. Cette sensation le fit frémit, chaque pores de sa peau la rejetait, chaque centimètre de son être tremblait, il n'aurait jamais su dire si c'était de peur ou d'excitation, de rejet ou de satisfaction. Mais tout ce qu'il sut, c'était que cette apparence, démoniaque à souhait, le mettait dans tous ses états. Il l'avait déjà vu, il se souvenait d'elle il...il.. Un gémissement de douleur lui vint, sa tête le lançait affreusement, il avait mal, terriblement mal. Ce fut d'abord ténu, puis de plus en plus lourd, lancinant, comme un coup de hache s'enfonçant dans son crâne à un rythme régulier, lui fendant la tête en deux. Ses gémissements de douleur devinrent des cris et il prit son visage entre ses mains, se pliant en deux alors que quelque chose semblait essayer de faire surface, de transpercer une couche de magie bien trop épaisse et profondément enracinée en lui.

Des flashs lui venait, du rouge, brillant, du rouge, foncé, des mots, des voix, des regards, de l'angoisse, il arrivait, il allait venir il fallait se cacher. Un nouveau cri monta dans sa gorge. Il le voulait. Il était venu pour lui, le cacher, le placard, les mots de sa mère, sa peur, elle était si belle. Son regard traverser de terreur mais qui restait fort, sa tendresse à son égard. Elle lui caressait les cheveux, la joue, faisant en sorte de le rassurer et elle lui disait « reste caché dans le placard mon coeur » « maman reviens te chercher » « Il arrive, reste caché là c'est mieux mon chéri. Tu ne dois pas oublier ça d'accord ? Le roi, tu ne dois pas lui faire confiance. Il va essayer de jouer avec toi, mais tu ne dois pas te laisser faire, n'oublie pas ! Ne crois rien de ce qu'il dit ou fait ! »

Et le rouge, à nouveau, si puissant, il avait fait trembler les murs, il l'avait vu, a travers l'espace entre les deux portes, il avait toute la scène, l'immense rouge leurs parlant, ordonnant quelque chose, mais ils avaient refusé, ils avaient protégé leur enfant, refusant de céder aux caprices du roi. Et il les avait tuer, sans même faire attention, il avait tué son père puis sa mère qui était venue, hurlante, tenter de le blesser, ça ne lui avait pas demandé de réel effort, il avait semblé si déçu. Le petit garçon n'avait pas bougé, tapis dans son placard, puis le regard rouge, il s'était posé un peu partout avant de s'arrêter droit sur le sien, comme s'il le voyait à travers le fin passage de lumière, il s'était approché, il l'avait vu tendre la main et ouvrir le placard. Il ne comprenait pas, il n'était qu'un tout jeune enfant, mais il avait peur, terriblement peur. Malgré sa peur, il ne pleurait pas, il ne fuyait pas. Il l'avait juste regardé, ses grands yeux rouges plein de l'innocence d'un enfant qui observait l'immense homme qui s'était penché sur lui. Allait-il le tuer ? Mais non, ses mains ensanglanté s'était contenter de le soulever, de le sortir de son placard alors que derrière lui le sang de ses parents se rependait sur le sol. Il souriait, il était satisfait de le trouver, mais le petit garçon ne comprenait pas, il voulait ses parents, il voulait sa maman. La suite lui sembla flou, très flou, le petit garçon avait quitté sa maison, emporté par le roi jusqu'au palais, il ...il lui avait fait faire des jeux, des jeux difficiles et qui faisaient mal. Mais après il le récompensait toujours, puis un jour il l'avait ramené, dans cette maison qui puait le cadavre décomposé, infesté de créature sombre et cruelle n'attendant que de la chaire fraîche à se mettre sous les crocs, il l'avait laissé là, puis ...il avait effacé sa mémoire.

Il connaissait la suite de l'histoire, des hommes avaient été le chercher après un appel inquiet du voisinage, il était en vie, il avait survécu seul au milieu des yôkais pendant près de 5 ans, sans personne pour l'aider, le sauver, l'élever. Il avait grandit en milieu hostile volontairement, pour devenir une arme, un jouet digne de passer entre les griffes du roi. Ce flot de souvenir, de sensation, d'émotion, lui donnèrent envie de vomir, la nausée lui étouffait la gorge, son corps entier était parcourut de quelques convulsions tandis qu'il s'était enfoncé les griffes dans la paumes jusqu'au sang. Tremblant de sueur froide, le démon recula comme il pouvait à cause la chaîne, redevenu l'espace d'un instant cet enfant de 3 ans terrifié avant de se rappeler que ce n'était pas le cas, il s'était écoulé près de 77 ans depuis cette époque, il était adulte à présent, il était un homme, un démon fier et il refusait de se laisser écraser par ce roi de pacotille qui avait joué avec sa vie comme on joue avec une poupée.
Fou de colère, il se jeta sur lui, se moquant de son apparence, se moquant de l'aura presque visible de puissance qui l'entourait, se foutant de savoir qu'il était nu, que c'était son roi, il voulait lui faire mal. Sa corruption exultant de tous les centimètres de sa peau s'infiltrant dans les circuits magique de son seigneur...non, il n'était rien pour lui, ni son roi ni son dieu. Il n'était qu'un traître, un assassin, un monstre, tout comme lui. Ils se ressemblaient tellement que ça lui en faisait mal. Il se moquait bien de savoir si sa Corruption ferait de vrai dégât dans sa magie ou si ce ne serait qu'une vague sensation déplaisante mais pas gênante pour le roi, il voulait le tuer, il voulait lui faire mal.

-POURQUOI ?! POURQUOI M'AVOIR ARRACHER A MES PARENTS ET ABANDONNE AU YOKAIS ? POURQUOI AVOIR DECIDER QUE TU AVAIS LE DROIT DE JOUER AVEC MA VIE ? SALE ENFLURE !

Il n'avait pas d'arme, mais tout était bon pour faire mal, ses griffes, ses crocs, tout était une raison suffisante pour le faire souffrir, sa pupille était dilaté d'excitation, il n'était plus lui-même il n'y avait plus que la bête qui parlait, exprimant enfin ce désir brûlant qui la hantait depuis le début de leur entretient.
© By Cheshire
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