Le soleil de midi rayonnait comme souvent ses temps-ci dans la ville de Toulouse. Le ciel était bleu, et il n’y avait aucuns nuages dans le ciel. La température était douce pour la saison, et s’il y avait eu une légère brise dans la matinée, il en n’était plus rien actuellement. Apparemment, c’était une bonne occasion pour sortir se promener et se divertir, puisque les parcs du coin étaient remplis de diverses personnes, aussi bien des jeunes que des vieux : la parc d’attraction de Toulouse était sans aucun doute la destination phare du moment. La raison ? Elle diffèrera suivant les heures, les attractions et les personnes fréquentant le parc.

Des files d'attentes interminables, des attractions hors-services, des stands bondées...C'était un jour comme les autres au parc d'attraction de Toulouse : on pouvait entendre les sons diffusés par les manèges, allant de la boîte à musique aux cris de terreurs poussés par les passagers des grands huit. Au milieu de cette marée humaine, un jeune démon, sans doute trop curieux pour son propre bien, se démenait tant bien que mal pour ne pas se faire éjecter de la queue : cela faisait maintenant un peu plus de trente minutes qu'il attendait avec ses malotrus, se poussant et se piétinant, pour acheter de quoi caler son estomac. Lorsqu’enfin il atteignit les caisses et qu’il eut son sandwich et quelques tickets, il se fit bousculer. Ne l’ayant pas vu venir, réfléchissant à quelle attraction il pourrait faire l’après-midi, il se rattrapa de justesse. Faisant comme si rien ne s'était passé, mais n'en pensant pas moins, il sortit de la queue.

« - Et c’est reparti ! » s’écria le démon, avant de croquer à plaine dents dans le sandwich et de se diriger vers les prochaines attractions.

Il partit gaiment sur les traces de la star du parc d’attraction de Toulouse : un grand-huit avec sensations fortes et cris garantis. Sur le chemin, il aperçut un distributeur de boisson. Il s’y arrêta pour y prendre une petite bouteille d’eau. Malheureusement, cette dernière resta coincée. Il se recula de quelques mètres, il courut en direction de la machine, et il donna un grand coup de pied en direction de celle-ci. Ses longs cheveux roux suivirent vaguement le mouvement de son corps, avant de virevolter dans les airs à cause d’une petite bourrasque de vent qui passait par là. Bientôt, on put entendre un léger « boom », signe que la bouteille fut finalement tombée. Il l’a pris, et continua tranquillement son chemin: le grand-huit se trouvait à l’autre bout du parc.

Je venais d'arriver à Toulouse. Les mains dans les poches de mon jean je triturais entre mes doigts ce que j'avais reçu une heure plus tôt et qui m'avait obligé à venir ici.

- "Félicitations, vous avez gagné un ticket pour le parc d'attractions de Toulouse ! Amusez-vous bien en cette journée, car le ticket n'est valable qu'aujourd'hui !"

Ça m'était arrivé ce midi. D'abord, je n'avais pas vraiment compris ce qu'il m'arrivait, puis l'ampoule s'était allumée et j'avais hurlé intérieurement "Nooooooooooon". Voyez ma joie d'apprendre la nouvelle. D'un, je n'avais pas envie de sortir (comme toujours), de deux, ce n'est pas comme si je n'aimais pas les parcs d'attractions, non, enfin... juste un petit peu et de trois, COMMENT J'AVAIS FAIT POUR GAGNER QUELQUE CHOSE ALORS QUE JE N'AVAIS PARTICIPER A RIEN ? D'ailleurs, après m'avoir fait cette réflexion, j'avais vite appelé la boîte en question pour leur expliquer le problème. Vous allez pas me croire, mais la dame m'a dit "Ah, c'est une certaine Freya Hesediel qui nous a annoncées lorsqu'elle avait joué qu'elle le faisait à votre nom" et sur ce, elle m'avait souhaitait une bonne journée et avait raccroché. Je souhaite réellement tuer ma cousine des fois...

Bien entendu, je m'étais d'abord dit que ticket ou pas ticket, je n'irais pas. Sauf que, ni une ni deux, ma cousine m'a appelée et avant que je puisse ouvrir la bouche, elle m'a menacée de brûler mon appart si je sortais pas. Bon, sachant qu'elle était capable d'appliquer ses menaces, j'ai mis un pull, un jean, mes chaussures, et j'ai filé le plus vite possible.

Et voilà comment ça ce fait que je suis au parc d'attractions de Toulouse. Il faisait plutôt beau en ce début après midi. Et qui dit beau temps dit MONDE. Pour mon plus grand bonheur - vous sentez l'ironie dans mes paroles ? Non parce qu'elle est bien présente, parce que je crois que je n'aime pas vraiment les cris terrifiés, hystériques ou joyeux des gens - surtout ceux des gosses, ce sont ceux qui détruisent le plus les tympans. Oooh, et puis ils sont tellement remontés, on dirait des piles - je dis ça pour tout le monde, même les parents. Je grimaçais lorsque soudain, une voix proche me perça encore plus les tympans que les autres. Je me tournais dans cette direction lorsque je vis ce qui arrivait parfois dans ces endroits ; ce que j'appelle une "agression". Non mais ces mecs en chaleur ne pourraient pas lâcher cette fille ? Et personne ne la connaît non plus celle-là ? Personne pour l'aider ? Non parce que ne pas compter sur moi pour l'aider parce que c'est...

- Nooon, lâchez-moi ! Lâchez-moi je vous dis ! Vous me faite mal ! Au secours, quelqu'un !

L'un des hommes levait le bras et je devinais qu'il s'apprêtait à la brutaliser et... c'est parti tout seul. Je vous le jure ! Je sais même pas comment j'ai fait pour me déplacer jusqu'à eux et aller faire voler plus loin le mec grâce à l'un de mes coups de poing. Pris dans l'élan, j'étais un peu penché vers l'avant, je me relevais donc bien droit et c'est là que je remarquais que quelqu'un d'autre m'avait prêté main-forte à dégager ce type. La personne était plutôt petite, avait une très longue chevelure rouge et je doutais... C'était un garçon ou une fille ?

Le roux commençait à trouver les attractions du parc lassantes : il cherchait les sensations fortes, il était ici pour ça ! Trépignant d’impatience, comme un gamin attendant ses cadeaux de noël, il décida de finir rapidement son encas et sa boisson sans prendre de pose : il voulait faire le grand huit le plus rapidement possible. Malheureusement pour lui, il manqua de s’étouffer plus d’une fois. Marchant d’une allure vive et décidée, il dû cependant s’arrêter à l’entente d’un hurlement strident.

« -Mais qu’est ce qui se passe ? » demanda-t-il, la bouche pleine, interloqué.

Son regard se dirigea vers un groupe de jeune gaillard, pas très net si vous voulez l’avis du spectateur, agressant une jolie jeune fille désespérée. Il regarda vaguement autour de lui, et devina rapidement que personne allait lui venir en aide. Les humains ignoraient parfois leurs congénères pour x et y raisons, que le jeune démon avait parfois du mal à comprendre.

« – Lâchez-moi ! Lâchez-moi je vous dis ! Vous me faites mal ! Au secours, quelqu’un ! »

Évidemment, la pauvre fille avait beau demander de l’aide et se débattre, personne ne vînt. Quels lâches ! Soupirant, le roux décida de faire justice soit même, puisqu’aucun humain daignait de lever le petit doit. Il s’approcha du groupe, effectua une prise, et mit à terre un des agresseurs avant d’envoyer valser un de ses compatriotes. Il jeta un rapide coup d’œil à la fille, et voyant qu’elle allait bien, prit congé d’elle sans même lui adresser la parole : à cause d’elle, il ferait un tour de grand huit plus tard que prévu.

Seulement, il ne fut pas au bout de ses peine. Il tomba nez à nez à un jeune homme, sans doute plus âgé que lui. Il avait une étrange chevelure blanche et des yeux dorés. Ce n’était ni un humain, et encore moins un exorciste. Il en était sûr. Il pencha sa tête sur son côté droit, un doigt sur la joue, faisant mine de réfléchir, puis s’approcha de lui, tout sourire.

« - Dis, tu veux une part de mon sandwich ? demanda-t-il, en lui montrant celui-ci d’un bref geste de main, je ne savais pas que je pouvais rencontrer ce genre de personne ici. ajouta-t-il, malicieux »

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[Hors RPG]
Franchement désolé pour le temps de réponse! Je n'ai aucune excuse! >.<

Je pris le temps de mieux l'observer ; un visage fin, une longue chevelure de feu, des yeux rubis aux longs cils, un corps svelte (mais musclé, me dis-je, en remarquant un autre type à terre). Tout me semblait long et fin chez cette personne, fragile aussi, mais "puissance" se cachait derrière cette apparence. Étrange, convenait au tout. Cette personne semblait réfléchir, en me regardant, un doigt contre sa joue, cependant mon regard fut attiré par la femme que nous venions de secourir, qui s'inclinait bien bas face à nous, en balbutiant des excuses à tout va puis fila bien vite, les larmes aux yeux, terrifiée par ce qu'il venait de lui arriver. J'eus le temps de hausser un sourcil que déjà le/la rouquin/rouquine - aucune idée - se rapprochait de moi, un grand sourire aux lèvres, et mon deuxième sourcil se leva en entendant ce qu'il dit.

- « - Dis, tu veux une part de mon sandwich ? » demanda-t-il, en me montrant celui-ci d’un bref geste de main. A cette demande, un sourire incrédule orna mes lèvres ; il - sa voix était celle d'un homme - était sérieux ? « Je ne savais pas que je pouvais rencontrer ce genre de personne ici. » ajouta-t-il, d'un air malicieux.

Je fronçais légèrement les sourcils, me demandant où il voulait en venir. J'étais tout ce qu'il y avait de plus normal - enfin, en apparence. Si on oublie mes yeux et mes cheveux, oui, certes. Les yeux plissés, les lèvres courbées très légèrement vers le haut, je lui répondis, alors que je fourrais mes mains dans mes poches :

- Je n'ai pas faim, mais merci quand même... Et quel genre de personne suis-je ?, demandais-je, amusé. Mon timbre de voix avait vibré un peu, montrant que je cachais avec mon plus grand mal un rire.

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HRPG : Pas graaaave. :'D J'suis déjà contente que tu réponds maintenant, tkt. xD
Juste ! J'ai opéré un changement d'apparence chez Ketsu (j'avais oublié de te le dire) : Il est comme sur mon nouvel avatar, une coiffure ébouriffée, sans mèches relevées vers le haut et mes yeux sont noirs comme la nuit maintenant ! Voilà :'D