Voilà bien longtemps que je n'avais rendu visite a ma meilleures amie. Nous nous étions rencontrées lors de nos études. Elle était mon aînée de 4 ans, un gouffre pour certains ! Pourtant, nous nous sommes toujours bien appréciées. Etais-ce notre tendance a faire des dégâts partout où nous allions ou notre excentricité ? A moins que se ne soit le lien si spéciale que nous avions avec nos frères ? Et puis qu'importe, nous nous apprécions, nous faisions les folles comme deux petites filles lorsqu'on étaient que nous deux. Plus d'une fois j'ai l'avait emmener a la poursuite de Ludicra dans les couloirs du pensionnat. Beaucoup de petits secrets avait été échangés, enterrés précieusement dans nos coeurs. Néanmoins, le temps et nos obligations, tel nos enfants, nous avaient séparés. Nous nous échangions plus que des texto, des coups de téléphones d'au moins une heure ( chère la facture a la fin du mois ! ), et des lettres de cinq pages minimum.
Et puis me revoilà. Sa fait étrange ! J'hésite a sonner, vue de l'extérieur, cette maison me parait bien grande. Il faut dire que Sayu et Tsu ont eu cinq enfants ! Et dire que moi je suis seule chez moi a présent, ma fille étant a l'Académie de Tsu. Ils sont très respectable a présents, dire qu'on n'étaient que des étudiants a une époque. Je fais les cent pas devant le perron, me demandant s'il ne serait pas plus sage de renoncer. Mon ongle de pouce s'incère entre mes dents, et je commence a le ronger.
Voyons Ombrage ! Tu avais promis de te guérir de cette vilaine manie ! Bon c'est décidé, je sonne. Je m'approche de la sonnette, et je m'interrompt quand j'entend miauler. Cherchant du regard la provenance de ses cris. Finalement, je trouve un petit chat roux, piégé dans un buisson. En le délivrant, je m'égratigne les bras, mais ce qui en prend le plus, c'est ma tenue. Bon, tant pis, de toute façon j'ai jamais pu être quelqu'un de très sophistiquée.
- Allez mon minou, sois sage.
En me relevant, le minet dans les bras, je remarque qu'une fenêtre chez Sayu était ouverte. Une silhouette semble m'observer depuis cette fenêtre. Avec le Soleil qui me tapait en pleine figure, je ne pouvais clairement distinguer l'individu. Cependant, j'avais un pressentiment, se pourrait-il que se soit ...