À quoi se résumait mon temps libre ? C'est simple... Glander et courir. Je n'ai jamais été doué ni même attiré par le sport. Enfin... Il n'y en a deux que je pratique mais je vois plus ça comme des loisirs. Il s'agit de la course à pied et de la natation. C'était un jour comme les autres ou du moins... Un jour où je commençais tôt mon travail pour terminer tôt. Une fois que j'eus terminé, je me dirigea vers le gymnase avec ma tenue de sport et mes baskets et entra dans le vestiaire des hommes pour me changer.

Une fois sortit je me mis à courir, passant entre les bâtiments ou autour sans jamais repasser au même endroit. Je couru donc une bonne heure et retourna me changer et prendre une douche. Je vous passe les détails de la douche évidemment. Je sortis ensuite, tout beau, tout propre et me dirigea vers la porte du gymnase. Je la franchis et percuta un inconnu. En relevant le yeux je m'aperçu que c'était Sumire. La belle demi qui était arrivée une semaine plutôt et à qui je pensais la plupart de mon temps, malgré moi. Elle me salua et me demanda ce que je fesais là en disant que ça fesait plaisir de me voir. Je rougis légèrement à l'attention et lui sourit tendrement.

-Salut ! Moi aussi je suis content de te revoir. Je reviens du sport. J'étais partit courir une petite heure. À en juger par ta tenue je suppose que tu es dans le même cas.

Ça me faisait du bien de la voir sourire spontanément maintenant. Elle faisait des progrès et ça me fesait chaud au coeur. Elle posa sa main sur son bras opposé signe de sa gêne dû à sa tenue je suppose. En même temps... C'est sûr que ce n'est pas très hygiénique de parler à quelqu'un quand on est dégoulinant de sueur mais je m'en fichais, j'étais heureux de la voir. Malgré sa difficulté à côtoyer les gens... Elle m'avait manqué quelque part... Je lui souris tendrement et elle me demanda d'attendre cinq minutes le temps qu'elle se douche et se change pour être plus présentable et ajouta une interrogation pour savoir si c'était bien la bonne manière de s'exprimer. Je garda mon sourire et lui répondu.

-Pas de problème, je t'attend. Je ne suis pas pressé et j'ai toujours du temps pour toi. Et c'est bien comme ça qu'on s'exprime. Tu fais de gros progrès, je suis très fier de toi. Je vais même t'attendre à l'entrée du vestiaire pour que tu n'attrape pas froid en sortant mouillée.

Je rentrais et l'invitais à me suivre avant de m'adosser au mur, à côté du vestiaire des filles en attendant qu'elle se prépare.

Elle me dit qu'elle allait vite revenir. Je ne me faisais pzs vraiment d'idée... Quand une fille dit qu'elle passe sous la douche et qu'elle doit se changer, il y en a au moins pour une demi heure si ce n'est pas plus. Je souriais bêtement en pensant à ce stéréotype. Je me demandais bien à quoi elle pouvait ressembler sous la douche, mais ce ne fut qu'un instant avant que je secoue la tête pour retirer cette idée perverse de mon esprit. Je fus mauvaise langue car, en réalité elle ne mit qu'une dizaine de minutes pour sortir du vestiaire. Je me tourna alors en l'entendant me remercier de l'avoir attendu et je constatais qu'elle n'avait pas pris le temps de bien sécher ses cheveux. C'est quelque chose de superficiel pour moi.

Je lui sourit tendrement et vint la prendre dans mes bras, caressant doucement son dos en humant sa bonne odeur de shampooing et de savon. Je ne pue m'empêcher de la complimenter sincèrement.

-Tu sens incroyablement bon ! C'est ennivrant.

Sumire semblait de plus en plus réceptive à mes câlins. Ça me mit du baume au coeur. Elle hésita quand même à poser ses mains sur mon dos mais finit par le faire. Je soupirais en restant contre elle, appréciant ces moments de calme où nous étions chacun dans les bras de l'autre.

Lorsque je la complimenta en disant qu'elle sentait bon, elle se cacha. J'avais été un petit peu trop spontané. Je la sentis humer mon parfum avant qu'elle me dise que le mien aussi. Ses paroles me firent rougir, pas habitué à ce genre de compliment.

Elle posa doucement sa tête contre mon épaule et je vins machinalement caresser son dos et ses cheveux en douceur. Elle chuchota à mon oreille pour dire qu'elle pensait avoir compris ce que je lui avais dit la dernière fois. Je lui souris alors tendrement et l'interrogea calmement.

-Ah oui ? Et qu'as-tu compris ?

On m'a toujours dit qu'il n'y avait rien de plus beau qu'une femme qui nous dit elle nous aime... Jusqu’à présent je pensais que c'était des bobards... Enfin... C'est ce que je pensais avant de rencontrer Sumire. Certes notre rencontre était particulière, certes elle était froide et solitaire. Mais malgré ses difficultés à se sociabiliser avec les autres, elle avait fait des efforts considérables en écoutant mes conseils et ça, c'était beau et motivant.

Revenons en à ce qu'il s'était passé ce jour-là... Elle me regarda, droit dans les yeux avec un air très sérieux comme elle sait si bien le faire. Elle déposa un léger baiser sur ma joue, qui me fit rougir, et répondu à ma question en me déclarant qu'elle pensais être dépendante de moi. Ces mots me firent rougir de bonheur, encore plus que je ne l'étais déjà. À ces mots, je sentis son rythme cardiaque et le mien accélérer et, après un long moment d'hésitation en plongeant mon regard dans le sien, j'approcha lentement mon visage du sien et vint l'embrasser longuement et avec une infinie tendresse, caressant délicatement ses joues au passage. Je lui souris tendrement et la rassura en lui répondant calmement.

-Moi aussi... J'ai l'impression de devenir dépendant de toi.

Je la gardais contre moi en spouriant de bien-être, ne voulant pas la laisser s'échapper.

Nos coeurs s'emballaient, battant à l'unisson dans une douce mélodie sentimentale. Même si c'était moi qui prennais les devants, j'étais quand même tourmenté par un flot inarrêtable de questions. Questions qui avaient toutes le même sujet, au final... Sumire. La femme qui hantait mes rêves jusqu'à maintenant. Le baiser me fit un drôle d'effet. Il était doux, agréable et chaud.

Le visage de la jeune femme semblait s'illuminer lorsqu'elle entendu mon aveu. Le sourire qu'elle afficha me combla, c'était le plus beau de tous les sourires qu'elle avait fait jusqu'à présent. Mes mots semblaient lui avoir remonté le moral. Elle passa délicatement ses bras autour de mon cou et vint m'embrasser doucement. Elle était maladroite mais elle embrassait déjà très bien pour quelqu'un qui n'avait pas l'habitude. Elle reprit alors son souffle et s'excusa en disant qu'elle ne savait pas encore ce que cela signifiait. Je lui sourit alors avec une infinie tendresse en devinant qu'elle se posait beaucoup de question.

-C'est simple. C'est une preuve d'amour. Ça signifie que tu tiens très fort à la personne et que tu es, comme tu le dis, dépendante envers la personne.

Je caressais tranquillement son dos et revins l'embrasser longuement, avec une infinie tendresse.

Je me laissais aller contre elle, savourant le goût délicieux de ses lèvres avant de rompre doucement le baiser. Je sentais ses petites mains venir se placer dans mon dos sans hésitation. la jeune que j'avais rencontré une semaine auparavant semblait maintenant bien plus entreprenante etplus confiante en elle. Je vis son magnifique visage rougir un petit peu alors qu'elle me faisait un petit bidou timide en me regardant dans les yeux et me dit qu'elle m'aimait mais que ça allait être à "double tranchant" qu'entendait-elle par là ? Ça c'est une question qui méritait d'être posée. Elle me souriait sincèrement ce qui me fit rougir légèrement. Je caressais tranquillement son dos et passait une autre de ses mains dans ses cheveux encore humides et garda mon sourire tendre.

-Et bien... Je suis prêt à relever le défi... Pour toi.

Je revenais l'embrasser avec une infinie tendresse, devenant accro à ses douces lèvres de poupée, en caressant délicatement ses cheveux d'une main ainsi que son dos de l'autre.

On s'était enfin déclaré l'un à l'autre. Le noeud douloureux que j'avais à l'estomac s'était dissipé, aussi rapidement qu'il était apparu, pour laisser sa place à un autre noeud mais agréable cette fois. Je me sentais soulagé mais je n'arrivais pas à retirer les rares idées noires que j'avais en tête... Est-ce qu'elle trouvera mieux ? Suis-je réellement assez bien pour elle ? Est-ce que ça ne risque pas de clasher au bout d'un moment ? Il fallait que je fasse abstraction de ces pensées et que je profite de l'instant présent...

Alors que je l'embrassais avec ma tendresse habituelle, je la sentais me serrer contre elle, ce qui me fit frissonner malgré moi... Frisons de peur ? Pas du tout ! C'était bel et bien des frissons de plaisir. Ce sentir aimé et désiré... ça n'a pas d'égal... Et quiconque me dira le contraire n'aura pas connu cette joie et cette source infinie d'énergie. Elle m'avoua que je la faisais frissonner, positivement selon elle. Elle me caressa ensuite le dos en douceur, m'arrachant de nouveaux frissons et de légers soupirs de bien-être. Elle vint ensuite m'embrasser timidement avant de vite remplacer sa timidité par un baiser plein d'envie. Je lui répondu en souriant toujours.

-Tant mieux si c'est positif. Toi aussi tu me fais frissonner de plaisir.

Je restais contre elle autant que possible, ne voulant pas la quitter et voulant rester jusqu'à ce qu'elle le lâche d'elle-même. Plus je passais du temps à ses côtés et plus je sentais que son absence allait être douloureuse. Mais bon... Ce n'est pas comme si nous habitions à 500 Kilomètres l'un de l'autre. On habite à dix minutes tout au plus et nous travaillons dans le même établissement... Que demander de plus ?

Mes mots semblaient avoir fait un bon effet. Après lui avoir avoué l'effet qu'elle me faisait, son visage semblait s'illuminer, un magnifique sourire ornant le-dit visage. J'étais comblé, c'est comme si tous mes soucis du quotidien s'étaient évaporés et qu'il ne restait que les plus beux moments de ma vie. Cet instant en sa compagnie était le plus beau passage de ma vie.
Un air triste se dessina quelques secondes alors qu'elle reculait, faisant mine de chasser une larme imaginaire de sa joue et elle laissa échapper un petit rire cristallin qui me fit fondre. Elle me remercia alors, m'expliqua qu'elle était heureuse et me demanda si on allait souvent se voir en dehors de l'académie. Elle rougit et frissonna en se frottant le ventre visiblement nerveuse.

C'était quoi cette question ? Bien sûr qu'on devait souvent se voir, j'ai tant attendu un moment pareil que je ne la laisserais pas s'en aller. Je compte bien savourer et chérir chaque instant avec elle. Je lui souris alors tendrement et la rassura comme je le pouvais.

-Moi aussi je suis heureux. Et bien entendu qu'on se verra souvent en dehors de l'académie. On pourra faire ce qui te plaira. Ce qui te fait plaisir, me fait plaisir m-...

Je ne pue m'empêcher de rougir et de m'arrêter de parler, un mot étrange allait sortir de ma bouche et, pour ne pas effrayer Sumire, je préférais m'abstenir de tout commentaire.

Elle avait beau être froide au début, tous les efforts qu'elle a fait me confortent dans mon choix et je ne pense pas pouvoir regretter mon choix, mon coeur palpitant en sa présence. Moi qui était habituellement si timide avec les femmes, elle avait ce don qui me rassurait et me mettait en confiance, comme si tous mes soucis du quotidien s'évaporaient. Tout se passait bien jusqu'à ce que je me bloque... Un mot étrange allait sortir de ma bouche. Je préférais le retenir pour ne pas l'effrayer, ce qui me fit me figer, comme pétrifié. Sumire se colla alors contre moi, m'arrachant un frisson au passage. Elle plongea son regard dans le mien et me demanda ce que j'allais lui dire avant d'être paralysé et elle m'expliqua qu'elle aimait bien ce que je lui disais. Je déglutis alors un bon coup et pris mon courage à deux mains avant de lui sourire tendrement.

-Je... J'allais t'appeler "Ma Puce"...

Je rougissais en me rendant compte de mes mots et je me frottais l'arrière de la tête en attendant sa réaction qui, je pense, allait être très spéciale.

J'archive pour cause de disparition du joueur !